Banks’ Financial Distress, Lending Supply and Consumption Expenditure

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Les auteurs font appel à une stratégie d’identification unique qui établit un lien entre des données d’enquête sur les dépenses de consommation des ménages et des données concernant les institutions financières, afin d’estimer l’incidence des difficultés financières des banques sur le crédit à la consommation et les dépenses de consommation. Plus précisément, ils montrent que les ménages dont l’institution a été davantage exposée à des chocs de financement font état de niveaux d’engagements non hypothécaires beaucoup moins élevés que les ménages d’un échantillon apparié. Les auteurs constatent néanmoins que le resserrement de l’accès au crédit n’entraîne pas de diminution de la consommation, les ménages compensant la baisse en puisant dans leurs avoirs liquides; les seuls qui réduisent leur consommation sont ceux qui n’ont pas la possibilité d’utiliser de tels avoirs. Ces résultats concordent avec le lissage observé lors d’un choc négatif temporaire de l’offre de crédit. Ils s’opposent toutefois aux conclusions d’études récentes sur les effets réels d’une crise de financement sur les investissements des entreprises, qui indiquent que même des chocs négatifs temporaires de l’offre de crédit ont des effets réels considérables à cet égard.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2014-7