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Financial Inclusion—What’s it Worth?

Disponible en format(s) : PDF

Cet article examine les déterminants de la non-bancarisation en zone euro et aux États-Unis ainsi que ses effets sur l’accumulation de la richesse. À partir de données sur les ménages tirées de l’enquête sur les finances et la consommation des ménages au sein de l’Eurosystème et de l’enquête menée par la Réserve fédérale américaine sur les finances des consommateurs, il établit d’abord que la proportion des ménages non bancarisés dans ces deux économies atteint 3,6 % et 7,5 % respectivement. Les ménages à faible revenu, les ménages frappés par le chômage et les ménages peu scolarisés sont les plus susceptibles d’être touchés, et c’est particulièrement le cas aux États-Unis. Par ailleurs, les politiques gouvernementales ont un rôle à jouer pour favoriser l’inclusion financière. Recourant à une méthode d’appariement par score de propension pour estimer les effets de la non-bancarisation, les auteurs constatent que les ménages bancarisés déclarent une richesse nette sensiblement supérieure à leurs homologues non bancarisés, l’écart représentant environ 74 000 € pour la zone euro et quelque 42 000 $ pour les États-Unis. Cet écart pourrait notamment tenir au fait que les ménages bancarisés sont beaucoup plus susceptibles d’accumuler de la richesse en devenant propriétaires de leur résidence principale.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2016-30