Le sous-gouverneur Paul Beaudry explique à des étudiants de l’Université Laval pourquoi la Banque du Canada tient compte des vulnérabilités financières, comme l’endettement des ménages, lorsqu’elle fixe les taux d’intérêt.
La plupart des modèles de prévisions macroéconomiques ne tiennent pas compte du risque de crise, soit le risque d’une baisse marquée et soudaine du produit intérieur brut (PIB). Pourtant, les décideurs se préoccupent de ce type de risque extrême étant donné les coûts socioéconomiques substantiels qui en découleraient.
Ce travail de recherche présente un modèle dans lequel l’économie est directement influencée par le niveau de pessimisme ou d’optimisme des acteurs économiques en ce qui concerne l’avenir. Ces acteurs peuvent avoir des anticipations différentes et les revoir au fur et à mesure que de nouvelles données économiques deviennent disponibles.