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Shaping the future: Policy shocks and the GDP growth distribution

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Quand les banques centrales baissent leurs taux d’intérêt ou que les gouvernements augmentent leurs dépenses pendant un ralentissement économique, c’est pour améliorer les perspectives économiques. Mais ces politiques peuvent-elles aussi modifier les risques entourant les perspectives de croissance, par exemple en permettant d’éviter les pires résultats possible même si ceux-ci sont très peu probables?

Pour répondre à cette question, nous construisons un nouveau cadre qui nous permet d’évaluer empiriquement comment les politiques monétaires et budgétaires agissent sur les perspectives d’évolution du PIB : croissance plus forte (risque à la hausse) ou plus faible (risque à la baisse) qu’anticipé. Au lieu de postuler comme c’est le cas habituellement que les perspectives sont associées à des risques équilibrés et symétriques, nous modélisons explicitement les variations de la croissance future du PIB qui ont moins de chances de se produire.

Nous constatons qu’une politique monétaire expansionniste fait augmenter la croissance future du PIB sans toutefois changer substantiellement les chances respectives d’obtenir une croissance du PIB beaucoup plus forte ou beaucoup plus faible. En revanche, les mesures de relance budgétaire augmentent les chances d’obtenir une croissance du PIB plus rapide, car dans ce cas les risques à la hausse montent plus fortement que les risques à la baisse ne diminuent. L’effet s’accentue lorsque la politique monétaire est contrainte par la borne du zéro. D’après nos résultats, la relance budgétaire peut accélérer la phase de reprise qui suivra la pandémie de COVID-19.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2021-24