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Article de la Revue de la Banque du Canada

  • 10 août 1996

    Les attentes d'inflation et les obligations à rendement réel

    L'existence d'un marché au Canada pour les obligations à rendement réel permet de mesurer directement les attentes d'inflation en comparant les rendements de ces obligations et ceux des obligations ordinaires à long terme du gouvernement canadien. Toutefois, les attentes d'inflation mises à part, d'autres facteurs peuvent influencer les écarts de rendement. Les auteurs font remarquer après avoir passé ces facteurs en revue que ceux-ci peuvent générer un biais assez important dans la mesure du niveau des attentes d'inflation. Sur longue période, cependant, les modifications de l'écart de rendement peuvent s'avérer un bon indicateur des variations des attentes d'inflation à long terme. Selon cette mesure, les attentes d'inflation sont en baisse depuis la fin de 1994.
  • 11 mai 1996

    L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences

    En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années.
  • 10 mai 1996

    Les opérations de financement des provinces et de leurs entreprises

    Dans cet article, l'auteur examine les changements survenus dans la composition des crédits que les gouvernements provinciaux et leurs entreprises ont obtenus au cours des années 90. Des besoins de financement accrus conjugués à l'amenuisement des sources de financement hors marché telles que le Régime de pensions du Canada ont amené les gouvernements provinciaux et leurs entreprises à élargir et à diversifier leurs programmes de gestion de la dette. En particulier, ces derniers ont accentué leur présence sur les marchés obligataires étrangers, augmenté leurs émissions de titres à taux flottants et incorporé une foule de nouveaux instruments à leurs programmes d'emprunt dans le but de réduire leurs coûts de financement et de limiter les risques liés à l'émission de titres de dette. Ainsi, la composition des crédits qu'ils ont obtenus au cours des années 90 diffère sensiblement de celle de la décennie précédente : entre 1990 et 1995, les provinces et leurs entreprises ont comblé leurs besoins de financement en recourant presque entièrement aux émissions de titres négociables et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions de titres libellés en devises étrangères s'est chiffrée à près de 50 % en moyenne; entre 1980 et 1989, par contre, les sources de financement hors marché avaient permis de recueillir près de 30 % des fonds et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions en devises avait été inférieure à 20 %.
  • 9 mai 1996

    Le rôle de la gestion des stocks dans les fluctuations de l'économie canadienne

    Les variations des investissements en stocks ont joué dans le passé un rôle majeur dans l'évolution des cycles économiques au Canada. Cependant, l'amélioration des techniques de contrôle des stocks et le recul de l'incertitude lié à la baisse de l'inflation ont permis aux entreprises de gérer leurs stocks de façon beaucoup plus stricte et efficace. Dans cet article, l'auteur traite de l'évolution récente de la gestion des stocks dans le secteur commercial non agricole au Canada, sur le plan tant global que sectoriel, et analyse les répercussions de cette évolution sur le rôle des stocks comme source de fluctuations économiques.
  • 10 décembre 1995

    L'évolution des caisses de retraite en fiducie

    Les caisses de retraite en fiducie représentent l'une des plus importantes sources de revenu de retraite des Canadiens. Elles sont aussi l'un des compartiments les plus vigoureux du marché financier canadien. Elles jouent un grand rôle sur les marchés financiers, car les milliards de dollars qui y sont détenus sont placés dans des actifs financiers ou investis dans des valeurs réelles. L'auteur de l'article brosse un tableau du secteur des caisses de retraite en fiducie, avec comme toile de fond les autres sources de revenu de retraite au Canada. Puis il passe en revue les facteurs qui peuvent expliquer la croissance rapide de ce secteur, et particulièrement les évolutions de nature réglementaire qui l'ont influencé, notamment l'augmentation de la portion des valeurs étrangères admissibles et l'adoption du principe de gestion prudente. Enfin, il décrit l'évolution de la composition des portefeuilles et l'interaction du secteur avec les marchés financiers.
  • 9 décembre 1995

    Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada

    Depuis 1983, la Banque du Canada mène des enquêtes triennales sur l'activité du marché des changes au Canada. La dernière, qui a eu lieu en avril 1995, s'est étendue aux produits dérivés. Les banques centrales de la plupart des autres pays industrialisés ayant des marchés des changes et de produits dérivés actifs ont également effectué des enquêtes similaires. C'est la première fois que les banques centrales menaient une enquête systématique et approfondie sur les opérations hors bourse visant les produits dérivés. Même si dans l'ensemble le volume quotidien de l'activité sur le marché canadien des changes, y compris les produits dérivés de change, a continué de croître rapidement (d'environ 36 % ou 30 milliards de dollars É.-U.) depuis la dernière enquête, il n'en reste pas moins que l'activité progresse moins vite qu'au cours des années 80. Les contrats de change et de taux d'intérêt ont dominé l'activité sur les marchés des produits dérivés, alors que les contrats d'actions et de marchandises ont été relativement négligeables. Au cours du mois d'avril 1995, le volume quotidien de l'activité sur les marchés des contrats de change et des contrats de taux d'intérêt au Canada, constitués en majeure partie d'opérations à terme et de swaps, a avoisiné en moyenne 19 milliards de dollars É.-U. et 15 milliards de dollars É.-U. respectivement.
  • 10 novembre 1995

    Le marché des obligations du gouvernement canadien depuis 1980

    Cet article rédigé traite des obligations négociables du gouvernement canadien, qui constituent une composante clé du programme fédéral de gestion de la dette. Il brosse d'abord un large tableau des caractéristiques de ces obligations et passe en revue les divers aspects du fonctionnement du marché intérieur de ces titres, en l'occurrence la formulation d'une stratégie de gestion de la dette, l'émission des obligations, le processus de règlement et de livraison et les opérations sur le marché secondaire. Il traite également des évolutions récentes qui se sont traduites par une amélioration de l'efficience globale du marché. Il fait partie d'une série d'articles décrivant et analysant les particularités du secteur financier canadien.
  • 9 novembre 1995

    L'analyse à l'aide du MTP des répercussions des chocs de demande étrangère sur l'économie canadienne

    Par le passé, les hausses rapides et insoutenables de la demande de biens et services chez les principaux partenaires commerciaux du Canada ont eu des répercussions importantes sur l'économie nationale. Ces phénomènes se sont en général caractérisés par des hausses des prix des produits de base et par un durcissement des conditions monétaires à l'étranger visant à contenir les pressions inflationnistes. L'auteur de cet article utilise le Modèle trimestriel de prévision de la Banque (décrit dans la livraison d'automne 1994 de la Revue) en vue de déterminer les mécanismes de transmission de ces événements d'origine étrangère à l'ensemble de l'économie canadienne. Il fait aussi ressortir comment les autorités monétaires au Canada doivent réagir pour maintenir un taux cible d'inflation.
  • 8 novembre 1995

    Le rôle des conditions monétaires et de l'indice des conditions monétaires dans la conduite de la politique

    Dans ces extraits d'une allocution qu'il a récemment prononcée à Toronto, le sous-gouverneur Charles Freedman expose le processus par lequel l'indice des conditions monétaires (ICM) s'insère dans le schème de réflexion et d'action de la Banque. Il explique comment la Banque, dans le cadre d'une évaluation prospective de l'évolution économique et des pressions inflationnistes, cherche à déterminer pour l'ICM une trajectoire qui fera que six à huit trimestres plus tard le taux d'inflation se situera dans la fourchette cible arrêtée par la Banque. M. Freedman explique aussi à l'aide d'exemples précis de quelle façon divers chocs que subit l'économie parviennent à changer la trajectoire que la Banque souhaite imprimer aux conditions monétaires. Il décrit le rôle que des considérations tactiques de nature conjoncturelle jouent quant au choix du moment où la Banque intervient pour amener les conditions monétaires sur la trajectoire souhaitée et insiste sur la nécessité de donner priorité à la stabilisation des marchés agités.
  • 10 août 1995

    Quelques aspects de la restructuration économique au Canada de 1989 à 1994

    Le mode de production des biens et des services utilisé par les entreprises canadiennes a changé considérablement dans les années 90. Une importante caractéristique de la restructuration qui s'est opérée a été le recours accru aux biens d'équipement, en particulier aux technologies automatisées par rapport au travail dans les processus de production. L'auteur analyse ce phénomène du point de vue macroéconomique, en cernant les principaux facteurs qui expliquent l'évolution tendancielle de l'investissement et de l'emploi depuis la fin des années 80. L'analyse porte en particulier sur les coûts relatifs du capital et du travail pendant la période en question et sur leurs conséquences pour la production et l'emploi.
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