Biographie
Carol Ann Northcott est chef de la gestion des risques et directrice générale du département des Risques financiers et d’entreprise (RFE) de la Banque. À titre de chef de la gestion des risques, elle rend compte de son activité au Conseil d’administration de la Banque et elle collabore étroitement avec la direction à la détermination et à l’évaluation des risques auxquels l’institution est exposée. En qualité de directrice générale des RFE, elle dirige trois équipes responsables respectivement de la surveillance des risques d’entreprise, des risques financiers et des risques de crédit.
Mme Northcott a été nommée chef de la gestion des risques en 2017 et directrice générale du nouveau département des RFE en janvier 2019. Elle est arrivée à la Banque en 1999 et a accédé au poste de chef adjointe au département de la Stabilitié financière en 2005. En tant que directrice dans ce département de 2009 à 2013, elle a représenté la Banque au sein de groupes de travail internationaux chargés de l’élaboration de normes de gestion des risques pour les banques et les infrastructures de marchés financiers. En plus de sa profonde connaissance de la gestion des risques d’entreprise, elle apporte son savoir-faire à l’exercice des responsabilités de la Banque en matière de stabilité financière et de surveillance.
Mme Northcott a passé trois ans comme vice-présidente et dirigeante principale de la gestion des risques à Paiements Canada. Elle y était chargée du programme de gestion des risques d’entreprise, des plans de sécurité et de continuité des opérations, ainsi que de la recherche.
Mme Northcott est titulaire d’une maîtrise en économie financière de l’Université de Toronto.
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Documents de travail du personnel
À la lumière de la littérature théorique et empirique, l'auteure examine le paradigme traditionnel voulant qu'il existe un arbitrage entre l'efficience économique et la stabilité du système bancaire.
Bien qu'ils passent presque inaperçus dans la vie quotidienne, les systèmes de paiement n'en sont pas moins indispensables au bon fonctionnement de l'économie et du système financier.
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Publications de la Banque
Articles de la Revue de la Banque du Canada
20 novembre 2002
Chaque jour, le volume des transactions se chiffre en billions de dollars sur le marché des changes. Le règlement de ces opérations chevauche plusieurs fuseaux horaires et entités juridiques et fait intervenir différents systèmes de paiement nationaux. En conséquence, les acteurs de ce marché se trouvent exposés à divers risques, dont le plus important est le risque de crédit, soit le risque qu'une contrepartie manque à ses obligations en matière de paiement. Pendant plus de dix années, les banques centrales, les institutions financières du secteur privé et les exploitants des systèmes de paiement nationaux ont travaillé en synergie afin de mettre au point un système de règlement des opérations multidevises à l'épreuve des risques. La Continuous Settlement Link Bank (CLS Bank), qui est entrée en activité en septembre 2002, est le fruit de ces efforts. Grâce à son mécanisme de paiement contre paiement, elle élimine presque entièrement le risque de crédit associé au règlement des opérations de change.
La CLS Bank est réglementée par le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale des États-Unis, en consultation avec les banques centrales des pays dont la devise est admise dans le système de règlement en continu. À l'heure actuelle, sept monnaies, dont le dollar canadien, transitent par ce système. La Banque du Canada fait office de banquier de la CLS Bank; elle fournit ainsi à cette dernière un compte de règlement et reçoit et dépose, en son nom, les paiements qui transitent par le Système de transfert de paiements de grande valeur. Grâce à la participation et au soutien des institutions mondiales les plus actives sur les marchés des changes et à l'admission de nouvelles devises, la CLS Bank pourrait bien devenir le mécanisme de règlement des opérations de change le plus important au monde.
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Articles de la Revue du système financier
23 décembre 2002
Cet article porte sur la décision de ne pas désigner le Système automatisé de compensation et de règlement comme un système d’importance systémique et décrit certains des travaux qui appuient cette décision.
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