L’article examine l’ampleur de la rigidité à la baisse des salaires nominaux (RBSN) au Canada et ses implications pour la politique monétaire. Les auteurs se demandent si l’existence de la RBSN constitue un argument suffisant en faveur du relèvement de la cible d’inflation si l’on répond adéquatement aux préoccupations à l’égard de la valeur plancher des taux d’intérêt nominaux.