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What Is Restraining Non-Energy Export Growth?

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Cette note résume les principaux résultats des travaux d’analyse du personnel de la Banque du Canada examinant les raisons de la récente faiblesse des exportations canadiennes de biens non énergétiques. Entre 2002 et 2017, le Canada a vu diminuer de façon constante sa part du marché des importations américaines de biens non énergétiques, reflétant principalement la dégradation continue et généralisée de sa compétitivité. Outre cette observation du côté de la demande, l’analyse sectorielle tend à indiquer que des contraintes d’offre – ressources physiques insuffisantes et pénuries de main-d’oeuvre qualifiée, par exemple – limitent la croissance des exportations. Dans certains secteurs, leur croissance pourrait également être freinée par la congestion des infrastructures de transport, les changements associés à l’environnement, les modifications réglementaires ainsi que l’incapacité de s’approvisionner en matières premières. Les données portent aussi à croire que des contraintes de capacité s’exercent du côté de l’offre au niveau sectoriel. Ces contraintes dénotent principalement une détérioration des facteurs de production – comme le facteur travail et le stock de capital – qui est vraisemblablement reliée à la perte continue de compétitivité. Les simulations réalisées à l’aide du modèle TOTEM de la Banque du Canada donnent à penser que les facteurs de demande, comme les problèmes de compétitivité, expliquent en majeure partie la récente faiblesse des exportations hors produits de base. Elles mettent également en évidence la nécessité d’une réponse de la politique monétaire, peu importe que la faiblesse soit causée par des facteurs d’offre ou de demande. Selon le personnel de la Banque, les pertes de compétitivité généralisées et les facteurs d’offre structurels devraient continuer de freiner la croissance des exportations de biens non énergétiques au cours de la période de projection s’étendant jusqu’en 2020.

DOI : https://doi.org/10.34989/san-2018-25