Document de travail du personnel 2022-13Edona Reshidi
Le brouillage des prix est-il toujours une mauvaise chose pour le consommateur? En fait, tout dépend de la structure du marché et du pouvoir de négociation des fabricants et des détaillants.
La hausse des inégalités de consommation et la trajectoire à la baisse des taux d’intérêt sont deux tendances importantes de l’économie à l’heure actuelle. Mais les implications possibles de ces tendances – et leurs interactions – selon le cadre de politique monétaire adopté sont mal comprises. Nous étudions le classement de divers cadres qui tiennent compte de ces tendances.
Dans beaucoup d’économies avancées, les banques centrales jouissent d’un haut degré d’indépendance, ce qui met les décisions de politique monétaire à l’abri de l’influence politique. Mais comment une banque centrale indépendante devrait-elle réagir si elle subit des pressions de la part des responsables de la politique budgétaire? Nous cherchons à savoir si une banque centrale a avantage à concevoir un cadre de politique monétaire dont l’action est conditionnée à la conduite de la politique budgétaire.
Nous démontrons l’utilité des données des systèmes de paiement et des modèles d’apprentissage automatique pour les prévisions macroéconomiques et proposons un ensemble d’outils économétriques pour surmonter les défis qui leur sont associés.
Nous élaborons un modèle théorique d’achats d’actifs par les banques centrales. Ce modèle permet d’expliquer comment, en situation de crise, ces achats allègent les pressions exercées sur les courtiers.
Les consommateurs se disent souvent inquiets du manque de protection de leurs renseignements personnels, mais ils donnent quand même beaucoup d’information aux plateformes numériques. Dans cette étude, l’auteur construit un modèle dynamique de collecte de données et de protection des renseignements personnels basé sur la théorie des jeux qui pourrait expliquer ce comportement.
Nous étudions comment différents types de politique monétaire influencent les effets redistributifs de chocs économiques externes sur la consommation des ménages dans une petite économie ouverte. Nos résultats montrent qu’il existe un arbitrage entre la stabilisation de l’ensemble de l’économie et la réduction des inégalités de consommation.
Nous constatons que l’IPC et l’IPP ont évolué pratiquement en parallèle tout au long de la fin du 20e siècle, mais que leur corrélation a considérablement diminué depuis le début des années 2000. Nous proposons une explication structurelle de cette divergence fondée sur la croissance des chaînes d’approvisionnement mondiales depuis 2000. Cette découverte offre une perspective unique pour la conception future de politiques monétaires optimales.
Nous explorons l’idée selon laquelle le secteur financier peut faire peser des risques non fondamentaux sur le reste de l’économie. Nous nous demandons aussi si les politiques publiques peuvent permettre de réduire ces risques, que ce soit en augmentant l’offre d’actifs sûrs garantis par l’État ou en faisant baisser la demande d’actifs sûrs.