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Trends in U.S. Hours and the Labor Wedge

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De 1980 à 2007, le nombre moyen d'heures travaillées aux États-Unis s'est accru de 3 % en raison de la forte hausse du nombre des heures effectuées par les femmes. Parallèlement, l'écart entre le taux marginal de substitution consommation-loisir d'un ménage représentatif et la productivité marginale du travail a diminué de façon marquée. Les auteurs examinent ces tendances au moyen d'un modèle comportant des agents hétérogènes, soit des couples mariés, des hommes célibataires et des femmes célibataires. L'analyse quantitative montre que le rétrécissement des écarts salariaux hommes-femmes et l'augmentation des impôts sur le revenu du travail que font ressortir les données américaines sont des déterminants clés du nombre d'heures travaillées et de l'écart observé entre le taux marginal de substitution consommation-loisir et la productivité marginale du travail. Dans le modèle, les variations de cet écart s'expliquent par la présence de distorsions fiscales et d'autres facteurs qui ne sont pas sources de distorsions, telles les différences transversales dans l'offre de travail et la productivité des ménages. Les auteurs concluent que l'écart entre le taux marginal de substitution et la productivité marginale du travail mesuré à partir d'un modèle à agent représentatif traduit en partie l'agrégation imparfaite des ménages.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2010-28