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Expropriation Risk and FDI in Developing Countries: Does Return of Capital Dominate Return on Capital?

Disponible en format(s) : PDF

Les effets signalés antérieurement qu’exercent la qualité des institutions et les risques politiques sur l’investissement direct étranger (IDE) sont contrastés et, par conséquent, difficiles à interpréter. Nous présentons des données empiriques qui font ressortir une caractérisation intuitive statistiquement solide. Les facteurs institutionnels ayant une incidence sur la probabilité d’une perte soudaine et totale du capital détenu par des étrangers (remboursement de capital) l’emportent sur ceux touchant les taux de rendement subordonnés à une valeur nue finale strictement positive (rendement du capital investi). Une réduction de un écart-type du risque d’expropriation est associée à une augmentation de 72 % de l’IDE, une hausse nettement supérieure à celles engendrées par n’importe quels autres aspects de la qualité des institutions pris en compte simultanément dans nos modèles empiriques d’entrées d’IDE. Ce résultat cadre avec les prédictions d’une théorie classique de l’IDE où l’exécution des contrats est imparfaite. Dans un modèle simple intégrant un facteur d’expropriation endogène, nous démontrons que, en cas de menace d’expropriation à caractère exécutoire, les investisseurs étrangers peuvent devenir indifférents aux divergences entre les autres aspects des institutions et du risque politique, et qu’ils pourraient même réduire l’investissement optimal à mesure que ces institutions s’améliorent.

DOI : https://doi.org/10.34989/swp-2017-9