Jean-Sébastien Fontaine - Dernières parutions
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Real Exchange Rate Decompositions
Nous décomposons le taux de change en nous basant sur un lien explicite entre le marché des titres à revenu fixe et le marché des devises. Nous isolons une prime de risque de change et démontrons qu’elle a un effet déterminant sur le taux de change entre le dollar canadien et le dollar américain, en particulier les jours où des annonces relatives à la politique monétaire et à la macroéconomie sont diffusées. -
Rendement ou résilience? Un éclairage sur le changement de stratégie des gestionnaires de portefeuille des régimes de retraite au Canada
La « quête de rendements » : c’est par cette expression qu’est couramment expliqué le choix des régimes de retraite d’intégrer dans leurs portefeuilles davantage d’actifs non traditionnels. Nous montrons toutefois que les nouveaux portefeuilles comptent également plus d’obligations, procurent des rendements moyens plus bas et affichent des déficits de solvabilité réduits et moins volatils. Ces changements s’inscrivent dans une stratégie plus large destinée à atténuer le risque d’insolvabilité. -
What cured the TSX Equity index after COVID-19?
En novembre 2020, l’indice de la Bourse de Toronto a progressé de 9,5 %, ajoutant des gains importants à un retour en force déjà prononcé du marché. Les perspectives économiques se sont aussi améliorées à cette période. Nous nous demandons si les gains boursiers enregistrés depuis l’automne tiennent à une embellie des prévisions concernant les bénéfices des entreprises. -
Secular Economic Changes and Bond Yields
Nous étudions les forces économiques qui expliquent la baisse séculaire des rendements obligataires. Avant l’ancrage des attentes d’inflation, au milieu des années 1990, les chocs nominaux agissaient sur l’inflation, la production et les rendements obligataires. Depuis, leurs effets sont beaucoup moins importants. -
COVID-19 Crisis: Lessons Learned for Future Policy Research
Après un an, nous examinons ce qui s’est passé sur les marchés canadiens des titres à revenu fixe au début de la crise de la COVID-19 et proposons des questions qui pourraient faire l’objet de futurs travaux de recherche sur les politiques. -
Canadian stock market since COVID‑19: Why a V-shaped price recovery?
Entre le 19 février et le 23 mars 2020, le marché boursier canadien a chuté sous l’effet des graves répercussions économiques de la COVID-19. À la fin de l’été cependant, il avait déjà regagné une bonne partie du terrain perdu, ce qui en a amené beaucoup à se demander si les investisseurs n’étaient pas trop optimistes. Notre étude montre que, malgré cette préoccupation, les cours actuels des actions des sociétés inscrites à la Bourse de Toronto cadrent avec les baisses observées depuis le début de l’année dans les prévisions de bénéfices. De plus, le niveau de ces cours concorde avec le retour du taux d’actualisation à son niveau d’avant la pandémie. -
Will exchange-traded funds shape the future of bond dealing?
Traditionnellement, les courtiers en obligations stockaient ces titres jusqu’à ce que des clients les achètent. L’introduction des fonds négociés en bourse (FNB) leur offre dorénavant une autre option. Nous analysons cette nouvelle méthode de gestion des opérations obligataires et ce qu’elle pourrait impliquer pour les marchés des obligations. -
COVID-19 et liquidité du marché obligataire : alerte, isolement, reprise
La COVID-19 s’est répercutée sur les marchés obligataires en trois phases. D’abord, les courtiers ont fait face à une demande de liquidité accrue. Ensuite, ces derniers ont réduit l’offre de liquidité, et les conditions de négociation se sont considérablement détériorées. Enfin, les marchés sont redevenus relativement stables après plusieurs interventions de la Banque du Canada. -
Contagion in Dealer Networks
Les courtiers en obligations forment des réseaux de négociation qui mettent en relation les investisseurs qui veulent acheter ou vendre des titres. Après la diffusion de données économiques, ces réseaux prennent de l’ampleur pour traiter plus de transactions. Mais il pourrait y avoir un arbitrage. De plus, ces vastes réseaux sont touchés par un phénomène de contagion : en effet, les investisseurs reçoivent souvent leurs obligations en retard.