Taylor Webley est directeur adjoint, Section de la stabilité du secteur réel, au département de la Stabilité financière. Il est chargé de superviser les travaux portant sur les questions de stabilité financière liées aux secteurs canadiens des entreprises et du logement, ainsi que leurs liens possibles avec la macroéconomie. Auparavant, il a travaillé à titre d’économiste principal au sein cette section, où il a contribué à mener les évaluations continues des vulnérabilités des ménages et des entreprises, examiné les sources d’arriérés de paiement sur prêts hypothécaires, et évalué l’état des réserves d’actifs des ménages. Avant d’intégrer le département de la Stabilité financière en 2023, Taylor était économiste principal au département des Analyses de l’économie canadienne, où il a travaillé au sein des équipes responsables de la surveillance et des projections, et conçu conjointement l’infrastructure de prévisions probabilistes pour la période en cours du département. Taylor est arrivé à la Banque en 2013 à titre d’économiste à la Section des États-Unis du département des Analyses de l’économie internationale, après avoir obtenu une maîtrise ès arts en économie de l’Université Queen’s.
La croissance du produit intérieur brut réel tend à être nettement plus forte lorsqu’une proportion importante des branches d’activité et des composantes de la demande connaît une expansion, c’est-à-dire lorsque la croissance s’étend dans plusieurs secteurs.
Nous utilisons un modèle élaboré récemment et des microdonnées sur les prêts individuels pour décomposer les mouvements sur le marché de la revente depuis 2015. Nous constatons que les facteurs fondamentaux, notamment l’accessibilité au logement et l’emploi à temps plein, ont fait contrepoids aux ventes de maisons existantes pendant la période visée par notre étude.
Cette note examine l’évolution des facteurs de long terme liés à l’offre dans les secteurs non énergétiques de l’économie canadienne ainsi que ses incidences sur les exportations. Entre 2002 et 2016, le stock de capital et le facteur travail global ont baissé dans de nombreux secteurs exportateurs de biens non énergétiques. Cette évolution des facteurs de production a probablement contribué à la baisse des exportations hors énergie dans environ la moitié des secteurs de biens analysés.
Nous présentons un outil permettant d’établir des prévisions par densité de la croissance du PIB réel canadien pour la période en cours. Nous démontrons que les densités combinées sont un outil fiable permettant d’évaluer avec justesse la situation économique et les risques pesant sur les perspectives.
Document d’analyse du personnel 2018-16Taylor Webley
Le poids des ventes de logements existants dans l’économie canadienne a augmenté ces dernières années, et la variation autour de cette tendance a eu pour conséquence que ces ventes ont contribué de manière démesurée aux mouvements du produit intérieur brut (PIB) réel. Dans ce contexte, nous utilisons des techniques de cointégration pour estimer, dans les provinces canadiennes, le niveau de l’activité de revente qui est soutenue par des facteurs fondamentaux – notamment l’emploi à temps plein, l’accessibilité à la propriété et les flux migratoires –, ce qui nous aide à faire abstraction de la volatilité.