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Article de la Revue de la Banque du Canada

  • 12 août 1999

    L'évolution récente des cours mondiaux des produits de base et son incidence sur l'économie canadienne

    Dans cet article, les auteurs examinent l'évolution récente des cours des produits de base. Ils analysent d'abord les facteurs qui expliquent les baisses survenues entre l'été 1997 et la fin de 1998, dont les principaux facteurs à l'oeuvre du côté de l'offre et le recul de la demande en Asie provoqué par la crise financière et économique ayant frappé cette région. Ils passent ensuite en revue les effets de la diminution des cours mondiaux des produits de base sur l'activité économique au Canada. Ils soulignent que la dépréciation du dollar canadien par rapport à la devise américaine, combinée à la vigueur continue de l'économie aux États-Unis, a contrebalancé dans une certaine mesure l'incidence négative de la réduction des prix des produits de base sur la demande globale au Canada.
  • 11 août 1999

    Les préparatifs du secteur financier canadien en vue du passage à l'an 2000

    Cet article, rédigé par Clyde Goodlet, décrit les efforts considérables déployés par les divers participants au secteur financier canadien pour faire en sorte que les activités au sein de ce secteur se déroulent normalement au début de janvier 2000 et par la suite. L'article porte sur les préparatifs touchant les systèmes critiques de mission de la Banque du Canada et les principaux systèmes canadiens de compensation et de règlement dont la Banque assure la surveillance. Il traite aussi des mesures prises par les institutions financières, ainsi que des plans de contingence mis en place pour parer aux problèmes que pourrait engendrer le passage à l'an 2000.
  • 15 mai 1999

    L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence

    Dans le cadre des responsabilités qui lui incombent en matière de politique monétaire, la Banque du Canada suit de près le rythme d'expansion de la masse monétaire afin d'y déceler des indications permettant d'évaluer les perspectives en matière d'inflation et d'activité économique. Ces dernières années, un certain nombre de facteurs ont faussé le profil de croissance des agrégats traditionnels larges et étroits. Dans le présent article, les auteurs font voir que l'élimination des réserves obligatoires et les innovations financières ont entraîné un flottement dans le classement des comptes de dépôt. Ils annoncent l'ajout de deux nouvelles mesures des encaisses de transaction, les agrégats M1+ et M1++ (décrits de manière plus approfondie dans une note technique publiée dans la présente livraison de la Revue), qui sont corrigés d'une partie de l'effet de la substitution qui s'est opérée entre les instruments financiers. Ils attribuent le ralentissement de la croissance de M1 observé en 1998 à l'influence moindre de facteurs spéciaux, à une réaction retardée aux hausses de taux d'intérêt survenues en 1997 et au début de 1998 et à un resserrement passager des modalités de crédit opéré à l'automne 1998. L'agrégat au sens large M2++, qui comprend l'ensemble des dépôts d'épargne des particuliers, les rentes des sociétés d'assurance vie et les fonds communs de placement, a progressé à un rythme soutenu en 1998, ce qui laisse entrevoir une expansion de la dépense totale d'environ 4 à 5 % et le maintien de l'inflation dans les limites de la fourchette cible.
  • 14 mai 1999

    Cotation à la criée et cotation électronique dans les bourses de contrats à terme

    Malgré les gains d'efficience liés à l'automatisation, la plupart des grandes bourses de contrats à terme se sont montrées peu empressées à se retirer des parquets traditionnels, car des données préliminaires incitaient à croire que les marchés à la criée étaient plus liquides que les marchés électroniques. Toutefois, des travaux plus récents donnent à penser que la négociation électronique est supérieure à la cotation à la criée à maints égards, y compris sur le plan de la liquidité. Dans le présent article, l'auteur compare les deux modes de négociation. Bien que de nombreuses bourses s'orientent désormais vers la négociation électronique, cette évolution se heurte encore à divers obstacles. Cependant, face à la chute rapide des coûts de l'automatisation que permet le progrès technique et aux pressions croissantes en faveur de marchés ouverts 24 heures sur 24 et intégrés à l'échelle internationale, l'implantation graduelle de systèmes électroniques d'appariement des ordres dans le monde entier marquera vraisemblablement la prochaine étape importante dans l'évolution des bourses de contrats à terme. Les bourses moins automatisées (dont les bourses de contrats à terme canadiennes) continueront assurément d'étudier et de promouvoir l'automatisation afin de soutenir le rythme des innovations techniques.
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