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Les risques de l’endettement des ménages dans la foulée de la COVID‑19

La COVID‑19 pose des défis pour les finances des ménages canadiens

L’activité économique a soudainement été mise à l’arrêt en raison de la pandémie de COVID‑19. Cela a entraîné des pertes de revenus généralisées et ainsi placé de nombreux ménages canadiens, surtout ceux qui sont très endettés, dans une situation difficile. Du point de vue de la stabilité financière, une des principales préoccupations est de savoir si les ménages pourront continuer de rembourser leurs dettes.

La possibilité que survienne un événement déclencheur alors que les ménages sont fortement endettés est depuis longtemps désignée comme le plus grand risque auquel fait face le système financier canadien (Slive et Coletti, 2018). Toutefois, la pandémie diffère des événements déclencheurs et des scénarios connexes dont les économistes se servent habituellement pour évaluer les risques qui pèsent sur la stabilité financière.

Nous examinons comment le choc causé par la COVID‑19 affecte les ménages du pays en dressant des parallèles entre les pandémies et les catastrophes naturelles. Nous évaluons ensuite la santé financière du secteur des ménages au début de la crise. Enfin, nous effectuons des simulations à l’aide de modèles afin d’illustrer les effets qu’auront les reports de paiement et la reprise du marché du travail sur les défauts de paiement sur prêts hypothécaires.

Catastrophes naturelles versus pandémies

On compare souvent les effets économiques de la pandémie actuelle à ceux des récessions passées quand, en fait, ils ressemblent sans doute plus à ceux des catastrophes naturelles. La principale caractéristique qu’ont en commun les catastrophes naturelles et les pandémies est un arrêt soudain de l’activité économique causé par un choc qui n’a rien à voir avec les facteurs économiques. Dans ce cas-ci, il s’agit d’une crise sanitaire. Cette situation tranche avec la récession de 2008, où une fragilité sous-jacente du système financier mondial était en cause et avait entraîné une longue contraction.

C’est ce que l’on constate en comparant le nombre de bénéficiaires d’assurance-emploi à Fort McMurray, en Alberta, après la récession de 2008 et les feux de forêt de 2016 (graphique 1), soit la catastrophe naturelle la plus coûteuse de l’histoire du Canada (Statistique Canada, 2017). Le nombre de bénéficiaires d’assurance-emploi a augmenté plus abruptement et a été beaucoup plus élevé après les feux de forêt qu’après la récession. Or, cette hausse s’était complètement renversée 10 mois après les feux de forêt. En revanche, le nombre de bénéficiaires d’assurance-emploi a atteint un sommet près de 10 mois après le début de la récession.

Graphique 1 : Variation du nombre de bénéficiaires d'assurance-emploi à Fort McMurray

Sources : Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Les leçons tirées de Fort McMurray

Quelles leçons peut-on tirer du cas de Fort McMurray pour ce qui est de la stabilité financière? Pour le savoir, nous utilisons les données de dossiers de crédit anonymes de TransUnion Canada1 et appliquons ce que l’on appelle la méthode des contrôles synthétiques. Autrement dit, nous comparons les données des ménages de Fort McMurray avec celles d’un groupe de contrôle d’habitants de l’Alberta qui avait les mêmes caractéristiques démographiques et financières (âge, cote de crédit, etc.) avant les feux de forêt. Nous voulons étudier le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires, que l’on définit comme la part des prêts hypothécaires accusant un retard de paiement d’au moins 90 jours. C’est ce qu’utilisent les banques pour déterminer si les ménages sont en défaut de paiement. L’étude de cas de Fort McMurray présente les données tirées des recherches initialement effectuées en vue d’améliorer la compréhension de la Banque du Canada quant aux liens entre les changements climatiques et la stabilité financière (Molico, 2019).

Le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires a bondi après les feux de forêt, passant de 0,3 % à un sommet de 1,4 % (graphique 2). Selon la différence entre le taux enregistré à Fort McMurray et celui du groupe de contrôle, nous attribuons 0,9 point de pourcentage de la hausse des arriérés à l’incidence des feux de forêt. En comparaison, le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires pour l’ensemble du Canada a atteint un sommet de seulement 0,45 % après la dernière récession. Par ailleurs, il importe de noter que la hausse des arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires observée à la suite des feux de forêt a été de courte durée, ce qui illustre probablement la nature temporaire du choc et l’efficacité des aides publiques en soutien des sinistrés. En effet, les mesures mises en place pour soutenir les habitants de Fort McMurray étaient très semblables à celles qui sont mises en œuvre à une échelle beaucoup plus grande en ce moment pour contrer la pandémie (tableau 1).

Graphique 2 : Arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires

Sources : TransUnion Canada et calculs de la Banque du CanadaDernière observation : décembre 2017

Tableau 1 : Politiques en appui aux ménages

  Feux de forêt COVID‑19
Soutien direct au revenu Cartes de débit prépayées par le gouvernement de l’Alberta
Fonds d’urgence de la Croix-Rouge canadienne
Prestation canadienne d’urgence
Augmentation de l’allocation canadienne pour enfants
Divers programmes des autorités fédérales, provinciales et territoriales
Reports de paiements hypothécaires Jusqu’à quatre mois Jusqu’à six mois
Allégements fiscaux Dispositions d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada Dispositions d’allègement pour les contribuables de l’Agence du revenu du Canada
Augmentation de crédits d’impôt
Traitement accéléré des demandes de prestations d’assurance-emploi Code d’accès spécial pour les habitants de Fort McMurray Demandes d’assurance-emploi redirigées vers le nouveau système de Prestation canadienne d’urgence

Notons que la hausse abrupte mais de courte durée des arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires illustrée au graphique 2 est sans doute surestimée, car nos données incluent des reports de paiements hypothécaires que nous ne pouvons pas identifier explicitement. Toutefois, le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires se maintient de façon persistante à environ 0,25 point de pourcentage au-dessus de celui du groupe de contrôle. Cela pourrait signifier que les répercussions économiques de la baisse des prix du pétrole de 2015-2016 ont été plus importantes à Fort McMurray qu’aux autres endroits de l’Alberta qui sont représentés dans notre groupe de contrôle.

Cette hausse persistante des arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires cadre aussi avec l’ensemble des études traitant de catastrophes naturelles, qui révèlent les séquelles à long terme que laissent les catastrophes sur la santé financière (Ratcliffe et autres, 2019). Par exemple, en général, les cotes de crédit baissent après une catastrophe naturelle. Cette baisse initiale en entraîne d’autres, car les consommateurs n’ont plus accès aux formes traditionnelles de crédit, sinon moyennant des frais plus élevés. Cela montre qu’il est important de veiller à ce que les ménages reçoivent un soutien financier adéquat durant la présente pandémie, compte tenu surtout de leur niveau d’endettement déjà élevé au début de la crise.

La reprise économique après la pandémie pourrait être difficile

Les effets économiques initiaux des pandémies et des catastrophes naturelles présentent des similitudes dans la façon dont ils se manifestent. Cependant, la reprise économique qui s’ensuit peut différer grandement.

Habituellement, les catastrophes naturelles sont localisées et ne durent pas longtemps. De plus, elles sont associées à une destruction physique du capital, qui doit par la suite être rebâti. Ce processus de reconstruction peut débuter assez rapidement après la catastrophe, ce qui favorise directement la reprise économique.

En revanche, la pandémie de COVID‑19 touche le monde entier, et ses conséquences sont beaucoup plus incertaines. Il ne fait aucun doute que l’activité économique va se redresser à mesure que les directives de confinement obligatoire sont graduellement assouplies. Toutefois, elle sera probablement léthargique, puisque certains effets macrofinanciers de la pandémie pourraient se prolonger.

Dans quelle mesure les ménages pourront-ils résister à la crise? Cela dépendra :

  • de leur santé financière au début de la crise;
  • de l’efficacité des mesures mises en place pour préparer la reprise;
  • de la vitesse à laquelle le marché de l’emploi se rétablira.

Beaucoup de détenteurs de prêts hypothécaires ne disposent que d’un coussin financier limité

Une des façons d’évaluer la capacité des ménages endettés à composer avec des pertes de revenus temporaires consiste à calculer le ratio des actifs financiers aux paiements hypothécaires, qui correspond au nombre de mois que les ménages peuvent continuer de rembourser leurs prêts hypothécaires en recourant uniquement à leurs actifs liquides. Cet indicateur simple ne tient compte d’aucune autre forme de dette ou de dépense essentielle. Il fournit néanmoins un sommaire utile du coussin financier dont disposent les ménages.

En utilisant des données de l’Enquête sur la sécurité financière de 2016, nous constatons qu’un ménage sur cinq n’est en mesure d’effectuer ses paiements hypothécaires à même ses actifs liquides que pendant deux mois, et qu’environ un tiers des ménages ne peut y parvenir que pendant quatre mois. Il ressort aussi que les ménages occupant les emplois les plus vulnérables à court terme (vente, métiers, etc.) ont la situation financière la plus fragile (graphique 3). Près d’un quart des ménages occupant ce type d’emploi peut rembourser ses prêts hypothécaires pendant seulement deux mois.

Graphique 3 : Nombre de mois où les ménages peuvent rembourser leurs prêts hypothécaires à même leurs actifs liquides, selon l’emloi occupé

Graphique 3 : Nombre de mois où les ménages peuvent rembourser leurs prêts hypothécaires à même leurs actifs liquides, selon l’emloi occupé

Source : Statistique Canada, tableau spécial établi à partir des résultats de l’Enquête sur la sécurité financière de 2016

Les ménages peuvent obtenir des fonds d’urgence grâce aux marges de crédit hypothécaire, mais en augmentant leurs dettes

Beaucoup de détenteurs de prêts hypothécaires ne disposent que d’un coussin financier limité. Par ailleurs, les marges de crédit hypothécaire sont un moyen commode et relativement peu coûteux d’accéder à des liquidités. Les prêteurs offrent de plus en plus de marges de crédit hypothécaire en les combinant à un prêt hypothécaire, créant ainsi une importante réserve de crédit disponible et inutilisé (Al‑Mqbali et autres, 2019). En nous servant des nouvelles données réglementaires, nous constatons qu’environ 65 % des fonds accordés dans le cadre de marges de crédit hypothécaire n’ont jamais été utilisés (graphique 4). Leur montant s’élève à 310 milliards de dollars canadiens, soit à peu près 20 % du revenu disponible des ménages.

Graphique 4 : Distribution des montants accordés dans le cadre de marges de crédit hypothécaire, selon le taux d’utilisation

Sources : relevés réglementaires soumis par les banques canadiennes (relevé J2) et calculs de la Banque du CanadaDernière observation : 2019T4


Du point de vue de la stabilité financière, une hausse marquée de l’utilisation des marges de crédit hypothécaire en vue de palier les pertes de revenus causées par la pandémie n’est pas une situation idéale, car cela pourrait exacerber les vulnérabilités financières à l’avenir. Néanmoins, les fonds d’urgence obtenus grâce aux marges de crédit hypothécaire peuvent écarter un plus grand risque pour la stabilité financière : les défauts de paiement sur les prêts hypothécaires. Les programmes d’aide publique, conjugués aux dépenses moins élevées des ménages durant la période de confinement, devraient aider à limiter la mesure dans laquelle les ménages ont recours aux marges de crédit hypothécaire à court terme.

Les mesures de politique budgétaire compensent une partie des pertes de revenus

Les mesures de politique budgétaire jouent un rôle de premier plan dans le soutien apporté aux ménages en cette période difficile. La plus pertinente de ces mesures est la Prestation canadienne d’urgence, grâce à laquelle les personnes subissant des pertes de revenus en raison de la pandémie peuvent obtenir 2 000 $ par mois pendant un maximum de quatre mois. D’autres mesures mises en place par le gouvernement fédéral offrent du soutien supplémentaire aux ménages à faible revenu et à ceux qui comptent des enfants. Certaines provinces offrent également un soutien financier direct aux ménages.

Pour mettre ces mesures en perspective, nous recourons à des microdonnées tirées de l’Enquête sur les dépenses des ménages de 2017 afin de rassembler des informations sur les dépenses mensuelles typiques des détenteurs de prêts hypothécaires et des locataires appartenant à différentes tranches de revenu (tableau 2). Nous constatons que le montant de l’aide financière accordée devrait aider à payer les dépenses essentielles, comme la nourriture et le logement, surtout dans le cas des locataires à faible revenu. Bien que certains détenteurs de prêts hypothécaires pourraient avoir plus de difficulté à payer leurs dépenses, les reports de paiement offerts par la plupart des prêteurs leur fourniront un soutien financier additionnel. Notons que les tensions financières subies par les locataires pourraient avoir des effets indirects sur la stabilité financière. Par exemple, environ 700 000 ménages sont aussi propriétaires et 80 % d’entre eux détiennent des prêts hypothécaires.

Tableau 2 : Dépenses typiques des ménages

  Détenteurs de prêts hypothécaires Locataires
Tranches de revenus Inférieure Intermédiaire Supérieure Inférieure Intermédiaire Supérieure
Logement ($) 1 492 1 661 2 218 835 1 160 1 334
Alimentation ($) 485 637 913 355 617 869
Internet et téléphone cellulaire ($) 129 157 197 80 161 218
Autres dépenses de consommation ($) 1 596 2 416 3 982 1 026 2 121 3 660
Proportion des ménages comptant une seule personne (%) 48 16 3 66 25 8

Nota : Les ménages dans toutes les provinces canadiennes sont répartis en trois groupes égaux en fonction de leurs revenus. Les chiffres correspondent aux médianes des sous-groupes sélectionnés dans chacun de ces terciles.
Sources : Enquête sur les dépenses des ménages de 2017 de Statistique Canada et calculs de la Banque du Canada

Les simulations à l’aide de modèles font ressortir l’importance des reports de paiement

Le lien entre le choc causé par la COVID‑19 et les risques qui pèsent sur la stabilité financière en raison du haut niveau d’endettement des ménages peut être analysé plus formellement grâce au modèle d’évaluation des risques dans le secteur des ménages de la Banque (Peterson et Roberts, 2016). Ce modèle, qui fait partie des tests de résistance dont se sert l’institution, a un avantage important : il peut simuler les effets de chocs macroéconomiques au niveau microéconomique. Autrement dit, il tient compte de la grande diversité du bilan des ménages, chose essentielle pour comprendre comment les vulnérabilités financières interagissent selon divers scénarios macroéconomiques. La principale mesure que permet de calculer le modèle est le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires.

Nous simulons le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires en nous servant de données observées concernant les effets du choc de la COVID‑19 sur le marché du travail, et posons un certain nombre d’hypothèses sur la façon dont ce marché pourrait évoluer. Dans le modèle d’évaluation des risques dans le secteur des ménages, le taux de chômage est la variable la plus importante pour déterminer la trajectoire qu’est susceptible de suivre le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires.

Le taux de chômage ne tient pas entièrement compte des pertes de revenus

Cela dit, le taux de chômage ne rend probablement pas entièrement compte de l’ampleur des pertes de revenus d’emploi actuelles. Cela s’explique par le fait que de nombreux chômeurs sont classés comme « ne faisant pas partie de la population active » en raison de leur incapacité à chercher activement un emploi pendant la période de confinement. Qui plus est, une grande partie de la population active a gardé son emploi, mais a perdu l’ensemble ou la majorité de ses heures de travail habituelles.

Heureusement, Statistique Canada calcule aussi un taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre que nous pouvons utiliser dans nos simulations au lieu du taux de chômage habituel. Nous effectuons nos simulations en posant l’hypothèse que le taux de sous-utilisation de la main-d’œuvre d’avril, qui se situait à 36 % (Statistique Canada, 2020), représente un sommet et qu’une reprise complète aura lieu dans les quatre prochains trimestres2. Soyons clairs : il ne s’agit pas d’une prévision, mais simplement d’un exemple qui montre à quel point le nombre de défauts de paiement sur prêts hypothécaires pourrait augmenter lors d’une récession profonde mais de courte durée3.

Un autre aspect important que nos simulations ont permis d’évaluer est la capacité des ménages à reporter leurs paiements hypothécaires. Au Canada, la plupart des prêteurs permettent aux ménages éprouvant des difficultés financières en raison de la pandémie de reporter leurs paiements pendant une période allant jusqu’à six mois. En définitive, c’est donc la situation du marché du travail à la fin de la période de six mois qui déterminera les arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires. Afin de mettre en lumière toute l’importance que revêt ce facteur, nous effectuons nos simulations avec et sans les reports de paiement (graphique 5).

Graphique 5 : Taux simulé d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires

Source : calculs de la Banque du Canada

Sans reports, le taux d’arriérés de paiement sur les prêts hypothécaires atteint un sommet de 1,3 %, soit un niveau légèrement plus élevé que le pic historique de 1 % enregistré au début des années 1980. Si l’on tient compte des reports de paiement, la situation s’améliore beaucoup : le taux d’arriérés demeure relativement stable pendant la majeure partie de 2020, atteignant finalement un sommet de 0,5 % au deuxième trimestre de 2021. L’augmentation du taux d’arriérés en 2021 s’explique par le fait que, dans l’hypothèse d’une reprise du marché du travail sur quatre trimestres, le taux de chômage ne se rétablit pas complètement après la période de report de six mois.

Somme toute, ces simulations montrent que l’efficacité des reports à limiter la hausse des arriérés dépendra essentiellement de la vitesse à laquelle s’opérera la reprise du marché du travail.

Notes

  1. 1. Afin de protéger la vie privée des Canadiens, TransUnion n’a fourni aucun renseignement personnel à la Banque. L’ensemble de données de TransUnion a été anonymisé, c’est-à-dire qu’il ne comprend aucun renseignement permettant d’identifier une personne en particulier (nom, numéro d’assurance sociale, adresse). De plus, il s’agit d’un ensemble de données de panel, qui utilise des numéros de compte et de client fictifs attribués par TransUnion.[]
  2. 2. Le taux de chômage effectif intégré au modèle est légèrement plus bas, car nous tenons compte de l’écart historique entre le taux de chômage et le taux de sous-utilisation.[]
  3. 3. La Revue du système financier présente un scénario macroéconomique plus grave, qui dure plus longtemps et qui se base sur la limite inférieure de la plage présentée dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2020 afin de soumettre les six grandes banques canadiennes à un test de résistance.[]

Références

  1. Al-Mqbali, L., O. Bilyk, S. Caputo et J. Younker (2019). Reassessing the Growth of HELOCs in Canada Using New Regulatory Data, note analytique du personnel no 2019-14, Banque du Canada.
  2. Molico, M. (2019). Étudier les impacts économiques des changements climatiques.
  3. Peterson, B., et T. Roberts (2016). Household Risk Assessment Model, rapport technique n° 106, Banque du Canada.
  4. Ratcliffe, C., W. J. Congdon, A. Stanczyk, D. Teles, C. Martín et B. Kotapati (2019). « Insult to Injury: Natural Disasters and Residents’ Financial Health », Urban Institute Research Report.
  5. Slive, J., et D. Coletti (2018). « Un système financier sain pour la santé de tous », L’Économie claire et simple, Banque du Canada, 16 octobre.
  6. Statistique Canada (2017). Infographie : Répercussions économiques du feu de forêt de 2016 à Fort McMurray.
  7. Statistique Canada (2020). Enquête sur la population active, avril 2020.

Avis d’exonération de responsabilité

Les notes analytiques du personnel de la Banque du Canada sont de brefs articles qui portent sur des sujets liés à la situation économique et financière du moment. Rédigées en toute indépendance du Conseil de direction, elles peuvent étayer ou remettre en question les orientations et idées établies. Les opinions exprimées dans le présent document sont celles des auteurs uniquement. Par conséquent, elles ne traduisent pas forcément le point de vue officiel de la Banque du Canada et n’engagent aucunement cette dernière.

DOI : https://doi.org/10.34989/san-2020-8

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