21 février 2013
Nicolas Parent - Dernières parutions
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20 octobre 2006
MUSE, le nouveau modèle de projection de l’économie américaine utilisé par la Banque du Canada
Les projections préparées par le personnel en vue d'alimenter les délibérations de la Banque sur la politique monétaire tiennent compte de la très forte intégration de l'économie canadienne au sein de l'économie mondiale ainsi que de ses liens financiers et réels étroits avec l'économie américaine. En appui à ces projections, la Banque a mis au point plusieurs modèles pour étudier et prévoir l'évolution de l'économie dans le reste du monde. Les auteurs s'attachent plus particulièrement à MUSE, le modèle qui sert à l'heure actuelle à décrire les interactions entre les principales variables macroéconomiques américaines, telles que le produit intérieur brut, l'inflation, les taux d'intérêt et le taux de change. L'article présente également un survol des modèles NEUQ et BOC-GEM. -
23 novembre 2003
Une évaluation du régime des dates d'annonce préétablies
Lorsqu'elle a adopté en décembre 2000 un nouveau régime pour la communication régulière de ses décisions au sujet du taux du financement à un jour, la Banque du Canada visait un certain nombre d'objectifs clés. Elle cherchait d'abord à réduire l'incertitude sur les marchés financiers, à faire porter l'attention davantage sur la conjoncture économique canadienne que sur la situation aux États-Unis, à mieux mettre en lumière la perspective à moyen terme de la politique monétaire et à accroître la transparence à l'égard des décisions relatives aux taux d'intérêt qu'elle prend. Les données recueillies à ce jour semblent indiquer que ces quatre objectifs ont tous été atteints en grande partie. Le régime des dates d'annonce préétablies donne à la Banque l'occasion de communiquer régulièrement ses vues sur l'état de l'économie canadienne. Il aide à se faire une meilleure idée de l'orientation générale de la politique monétaire et à mieux comprendre les motifs qui expliquent les décisions de la Banque en la matière, même si les décisions elles-mêmes ne sont pas toujours pleinement attendues. -
20 décembre 2002
Transparence et réaction des taux d'intérêt à la publication périodique des données macroéconomiques
Les avantages de la transparence — soit les résultats de l'ensemble des initiatives prises par la banque centrale pour permettre aux marchés financiers et aux agents économiques de comprendre les facteurs dont elle tient compte dans la formulation de sa politique monétaire — sont maintenant largement reconnus. Parmi ces avantages, on peut mentionner une mise en oeuvre plus harmonieuse de la politique monétaire et une efficacité accrue de cette dernière, à mesure que se développe l'aptitude des marchés à prévoir les décisions stratégiques de la Banque du Canada et à en tenir compte dans leurs opérations. La manière dont les taux d'intérêt réagissent à la publication des données macroéconomiques dépend du degré de transparence de la politique monétaire, les taux variant au gré des attentes des marchés. Avant les initiatives prises par la Banque pour améliorer la transparence — notamment l'adoption de cibles de maîtrise de l'inflation, la publication, deux fois l'an, du Rapport sur la politique monétaire et de ses mises à jour et la pratique des annonces à dates préétablies —, les modifications du taux du financement à un jour engendraient une certaine volatilité des taux d'intérêt, et la publication des données macroéconomiques canadiennes ne semblait pas influer beaucoup sur ces derniers. L'auteur montre que les efforts déployés par la Banque en faveur de la transparence ont eu pour effet d'accroître l'incidence de la publication de ces données sur les taux à court terme et d'améliorer la compréhension que les marchés financiers ont du processus de décision de la banque centrale.