E25 - Répartition du revenu entre les facteurs de production
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Can Capital Deepening Explain the Global Decline in Labor’s Share?
Nous estimons une élasticité de substitution agrégée entre le capital et le travail qui est près de ou inférieure à l’unité, ce qui signifie que l’intensification du capital ne peut pas expliquer la baisse de la part du revenu attribuable au travail observée à l’échelle mondiale. Notre méthode provient des sentiers de transition du modèle de croissance néoclassique. -
Labour Share Fluctuations in Emerging Markets: The Role of the Cost of Borrowing
Cette étude vient enrichir le corpus de recherche, l’auteur y mettant en évidence les variations de la part du travail dans le revenu des facteurs de production (la « part du travail ») au sein des économies émergentes et avançant une explication de cette variabilité. Les séries chronologiques montrent qu’à cet égard, les marchés émergents et les économies avancées ne connaissent pas les mêmes variations au cours du cycle économique. -
Labour Shares and the Role of Capital and Labour Market Imperfections
En Europe continentale, la part du travail dans le revenu national a varié considérablement depuis 1970. Les études empiriques et théoriques semblent imputer une partie du phénomène à l'évolution et aux imperfections du marché du travail. L'auteure analyse le rôle des imperfections des marchés du crédit dans la répartition du revenu national en comparant la situation de pays européens et anglo-saxons. -
What Accounts for the U.S.-Canada Education-Premium Difference?
Les auteurs analysent la prime à l'éducation, c'est-à-dire la disparité salariale entre les diplômés du niveau universitaire et de niveau préuniversitaire, au Canada et aux États-Unis de 1980 à 2000. Si la proportion des diplômés d'université a crû de manière analogue dans ces deux pays, de même que le rythme du progrès technique intégré au capital et favorisant la demande de maind'oeuvre qualifiée, ce n'est qu'aux États-Unis que la prime à l'éducation a fortement augmenté.