Administration de la Banque

Pour rester une banque centrale influente dans une ère de changement rapide et constant, la Banque du Canada doit sans cesse apporter des améliorations dans tous ses domaines d’activité. Elle le fait d’une manière stratégique, ciblée et guidée par les données. Cette saine gestion l’aide à veiller à ce que ses ressources soient investies là où elles procureront les plus grands bénéfices.

En 2024, les efforts déployés ont permis à la Banque d’être dynamique et efficace dans sa façon d’atteindre ses objectifs opérationnels et de mener à bien son mandat.

À tous les niveaux, les décisions au sujet de l’évolution de l’institution ont été guidées par la vision et les valeurs de la Banque, ainsi que par sa promesse à la population canadienne.

Rester un des meilleurs endroits où travailler au Canada

Pour la 15e année d’affilée, la Banque s’est classée parmi les 100 meilleurs employeurs du Canada (en anglais seulement). Ce prix témoigne de son engagement à offrir un excellent milieu de travail. De plus, elle a été reconnue à nouveau parmi :

  • les meilleurs employeurs pro‑famille au Canada
  • les meilleurs employeurs pour la diversité au Canada

Ces distinctions sont le fruit des efforts constants de la Banque en vue d’améliorer son environnement de travail. Le personnel contribue à ce processus par différents canaux officiels et non officiels, dont la participation à des réunions générales, à des groupes de ressources pour les employés et à des enquêtes. L’institution mène aussi des analyses comparatives et se penche sur les pratiques exemplaires afin de rester au fait de l’évolution des besoins de son personnel et de ses besoins en tant qu’employeur.

Faire que la Banque soit un milieu de travail plus équitable, diversifié et inclusif

La Banque a mis en œuvre les priorités pour 2024 de sa stratégie sur l’équité, la diversité et l’inclusion et a accompli d’importants progrès quant à ses objectifs de représentation.

L’introduction d’une formation de sensibilisation aux préjugés à l’intention des leaders et des cadres constitue un grand pas dans la bonne direction. Cette initiative fait partie d’une démarche globale pour offrir des chances et des résultats équitables à l’ensemble du personnel.

Toujours en 2024, la Banque a mis à jour son cadre de rémunération afin d’harmoniser ses pratiques avec les récents changements à la loi fédérale sur l’équité salariale.

Honorer les engagements pris en tant qu’employeur en matière de réconciliation

En ce qui concerne son plan d’action pour la réconciliation, la Banque a réalisé des progrès par rapport à plusieurs engagements :

  • Elle a instauré une formation obligatoire de sensibilisation à la culture autochtone pour l’ensemble de son personnel. Cette mesure donne notamment suite aux appels à l’action 57 et 92 de la Commission de vérité et réconciliation du Canada.
  • Elle a offert des ateliers visant à donner à son effectif une meilleure compréhension de la réconciliation et à favoriser une ouverture aux cultures autochtones.
  • Elle a créé une stratégie de talents autochtones qui comprend des mesures de recrutement, un programme d’embauche et une initiative de développement de carrière.

Améliorer les systèmes, les outils et les processus

Les activités de la Banque sont indispensables à la bonne marche de l’économie et du système financier du pays. La Banque est restée concentrée sur le renforcement de sa résilience et la consolidation des systèmes, outils et processus qui soutiennent ses opérations critiques. Les domaines d’action comprenaient :

  • mettre à jour les technologies et l’infrastructure de ses centres de données et de ses bureaux régionaux
  • améliorer les processus visant les tiers fournisseurs et renforcer la conformité
  • effectuer des simulations visant à mettre à l’épreuve la capacité de la Banque à se rétablir et à reprendre ses activités après un sinistre

La Banque a achevé la migration de son infrastructure et de ses applications à partir de son ancien environnement vers des systèmes en nuage ou sur place résilients rehaussant leur souplesse et leur fiabilité. Elle a continué d’automatiser les flux de travail et autres processus afin que le personnel ait plus de temps pour de nouvelles tâches à valeur ajoutée.

Renforcer la cybersécurité à l’interne et à l’externe

Au fil de l’année, les menaces à la cybersécurité ont continué d’évoluer rapidement. Accroître la résilience opérationnelle face à ces menaces est restée une priorité. À cette fin, la Banque a :

  • renforcé son cadre de cybersécurité
  • consolidé ses politiques et lignes directrices pour contrer les menaces émergentes
  • renforcé ses capacités d’intervention en cas d’incident grâce à l’établissement de protocoles et à l’exécution d’exercices préparatoires

En plus de devoir protéger ses propres opérations des cybermenaces, la Banque a aussi le mandat de favoriser la stabilité et la résilience opérationnelle du système financier canadien. Pour appuyer cette démarche, elle a continué de chapeauter le Groupe sur la résilience du secteur financier canadien (GRSFC), un partenariat public‑privé qui a pour objectif de renforcer les infrastructures essentielles du secteur financier face aux risques pour les opérations, y compris les cyberincidents.

En 2024, le GRSFC a effectué un exercice intersectoriel de reprise après sinistre. L’opération visait à évaluer les risques découlant des interdépendances entre le secteur financier et le secteur des télécommunications.

De plus, la Banque a participé activement au groupe d’experts du G7 sur la cybersécurité. Dans un contexte marqué par l’interconnexion accrue et la complexification d’un système financier mondialisé, ce groupe coordonne les politiques et les stratégies en matière de cybersécurité des pays du G7.

Favoriser la prise de décisions fondées sur des données

La Banque est une institution axée sur les données. Pour être en mesure de suivre l’évolution de l’environnement des données et de ses propres besoins en information, elle a continué de renforcer ses capacités dans ce domaine.

Respecter nos engagements pour le verdissement des opérations

La Banque a continué de chercher des façons de réduire l’impact environnemental de ses opérations. Elle a entrepris un examen de la résilience climatique des immeubles dont elle est propriétaire, qu’elle achèvera au début de 2025. Les résultats l’aideront à mieux prévoir et gérer les effets des changements climatiques sur ses immeubles et à mieux s’y adapter.

L’institution a aussi publié son rapport de 2024 exposant les risques associés aux changements climatiques dont elle doit tenir compte. Le rapport présente un aperçu des mesures qu’elle a prises pour atténuer ces risques ainsi que les progrès qu’elle a réalisés relativement à ses engagements climatiques, y compris pour ce qui est de son objectif d’atteindre la carboneutralité d’ici 2050.

Activités à venir

En 2025, la Banque :

  • mettra en œuvre les priorités pour 2025 de sa stratégie sur l’équité, la diversité et l’inclusion
  • renforcera la résilience de ses opérations essentielles par la mise à niveau et le remplacement de technologies clés
  • continuera de renforcer sa posture de cybersécurité tout en favorisant la cyberrésilience des systèmes financiers au Canada et à l’étranger
  • maintiendra ses efforts en vue de réaliser ses engagements climatiques

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