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Une banque centrale ayant pour objectif premier de préserver la stabilité des prix doit pouvoir distinguer les chocs temporaires qui frappent les prix et les chocs persistants qui touchent le taux d'inflation. Il importe donc qu'elle dispose d'une mesure de l'inflation sous-jacente susceptible de la guider dans la conduite de la politique monétaire.
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Dans cette étude, l'auteur utilise des données d'enquêtes sur les anticipations d'inflation afin d'obtenir de l'information sur la crédibilité de la politique monétaire au Canada. La décomposition des écarts des prévisions des participants aux sondages par rapport aux cibles établies par la Banque du Canada sur la période 1992-1996 (qui est la période considérée dans […]
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16 août 2012
Cet article examine l’évolution dans plusieurs types d’institution financière au Canada de quatre indicateurs de risque de bilan – les ratios de levier, de fonds propres, de liquidité de l’actif et de financement – au cours des trois dernières décennies. Les changements apportés à la réglementation du secteur bancaire qui pourraient avoir contribué à la dynamique observée y sont aussi décrits. Les auteurs constatent que les divers indicateurs de risque de bilan ont reculé dans la plupart des institutions autres que les six grandes banques, mais qu’ils sont demeurés relativement inchangés dans ces dernières. Ils notent par ailleurs une hétérogénéité croissante de ces indicateurs parmi les institutions financières. Le repli général et l’accentuation de l’hétérogénéité sont survenus dans la foulée de changements d’ordre réglementaire, comme l’entrée en vigueur en 1995 de lignes directrices sur la liquidité de financement et l’imposition aux banques, en 2000, d’exigences individualisées en matière de levier. En resserrant la gestion des risques de bilan, ces règlements ont vraisemblablement contribué à rendre le secteur bancaire plus résilient.
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22 avril 2005
Les données récentes indiquent que les échanges économiques à l'intérieur d'un même pays et entre les pays n'ont absolument pas la même intensité : les liens sont beaucoup plus étroits à l'intérieur des frontières nationales qu'entre les pays. Toutefois, ces résultats ne signifient pas nécessairement que les frontières et les monnaies nationales constituent d'importants obstacles au commerce qu'il faut éliminer, puisqu'ils concordent également avec l'hypothèse voulant que les échanges intérieurs soient plus efficients parce que les producteurs nationaux sont mieux en mesure de répondre aux besoins et aux goûts des consommateurs locaux, grâce à la présence d'institutions communes ainsi que de réseaux sociaux et informationnels locaux. Mettant l'accent principalement sur les liens commerciaux à l'intérieur du Canada et des États-Unis ainsi qu'entre les deux pays, les auteurs passent en revue les données disponibles concernant l'effet négatif des frontières nationales sur l'étroitesse des liens économiques internationaux, en ce qui touche surtout le commerce des biens et des services, et en évaluent l'incidence sur le bien-être du pays. Ils examinent également les données relatives aux conséquences de l'utilisation de monnaies communes pour le commerce et le bien-être. Comme les modèles empiriques employés jusqu'à maintenant ne permettent pas de cerner l'explication appropriée, les auteurs estiment qu'il n'est pas encore possible de tirer des conclusions définitives pour la mise en oeuvre des politiques.
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Les auteurs étudient les propriétés stabilisatrices de règles de politique monétaire simples dans le cadre d'un modèle de petite économie ouverte à participation limitée qui est étalonné en fonction des principales caractéristiques de l'économie canadienne. En faisant de la participation limitée la friction centrale dans la sphère nominale de l'économie modélisée, les auteurs testent la robustesse des résultats obtenus pour d'autres paradigmes dans les travaux consacrés à ces règles, en particulier le paradigme des nouveaux économistes keynésiens, maintenant répandu, qui met l'accent sur les rigidités entravant le processus d'établissement des prix.
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Dans cet article, nous avançons que les différences de structures de coûts entre les secteurs jouent un rôle essentiel dans les décisions des entreprises de rajuster leurs prix. Nous recourons à un modèle à coûts d’étiquetage dans lequel les détaillants servent d’intermédiaires commerciaux entre les producteurs et les consommateurs.
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8 décembre 2006
Le niveau de productivité d'un pays est le principal déterminant de son revenu réel et de son niveau de vie économique de même qu'un déterminant important de sa production potentielle. À court terme, l'écart entre le PIB effectif et le PIB potentiel est un indicateur utile des tensions inflationnistes. L'article est un bref compte rendu de la conférence, consacrée à l'analyse de la croissance de la productivité et du PIB potentiel dans les pays industrialisés. Les communications présentées s'articulaient autour de trois grands thèmes : (a) estimation de la croissance potentielle; (b) productivité et croissance; et (c) institutions, politiques économiques et croissance.
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21 juin 2006
L'auteur fait d'abord un survol des régimes de cibles d'inflation adoptés dans un large ensemble de pays, puis il se penche sur les modifications apportées à leur conception au long de leurs quinze années d'existence. Il traite aussi du rôle des objectifs et des fourchettes chiffrés, de l'horizon visé pour la politique monétaire, des dispositifs institutionnels ainsi que des stratégies de communication, notamment de la publication de prévisions. Le degré de souplesse des régimes est un thème récurrent. Paulin conclut que les changements apportés à ceux-ci ont été relativement modestes, mais que, conjugués à la crédibilité accrue que les banques centrales se sont acquise en atteignant leurs cibles de maîtrise de l'inflation, ils ont permis une réaction de plus en plus modulée aux chocs économiques.