Cette étude porte sur le fonctionnement optimal de l’aide financière fondée sur les besoins lorsque, sans que les politiques le reflètent, la répartition des transferts parentaux varie à l’intérieur d’une même famille ou entre des familles aux ressources similaires. À l’aide de données sur la population étudiante postsecondaire aux États-Unis, je rends compte de la disparité considérable des transferts parentaux, particulièrement chez les familles mieux nanties. J’analyse ensuite l’effet de cette disparité sur la conception de l’aide financière visant à réduire les inefficiences dues aux contraintes d’emprunt et sur l’aide financière elle-même.