Il s'est écoulé un an depuis mon dernier discours à Halifax, une année au cours de laquelle beaucoup de choses se sont produites. Nous avons été témoins d'événements hors du commun, ici même au Canada et partout dans le monde. Dans l'ensemble, l'économie du Canada a très bien résisté à la turbulence.
J'aimerais vous parler de l'économie canadienne — de l'évolution des derniers mois et des perspectives pour la période à venir. Je vais donc examiner les prévisions économiques contenues dans notre dernier Rapport sur la politique monétaire, publié en avril. Je traiterai ensuite de ce qui a changé depuis.
Nos besoins en statistiques dépendent essentiellement de ce que nous sommes censés accomplir en vertu de notre mandat.
L'objectif premier de la plupart des banques centrales, aujourd'hui, est de conduire la politique monétaire de manière à atteindre et à maintenir la stabilité des prix.
C'est un honneur et un privilège pour moi de prendre la parole devant le Club d'affaires germano-canadien de Berlin-Brandebourg lors de sa réunion inaugurale. Les groupes comme celui-ci remplissent de nombreuses fonctions importantes, dont la moindre n'est certes pas l'établissement de relations commerciales qui contribuent à renforcer l'économie de chacun de nos deux pays.
Les auteurs ont recours à des modèles d'inflation qui se prêtent bien à l'étude des économies industrialisées pour examiner le cas d'un pays à marché émergent, le Mexique, qui a récemment axé sa politique monétaire sur la poursuite d'une cible d'inflation. Ils comparent l'efficacité de ces modèles à celle d'un modèle souvent utilisé pour l'analyse de l'inflatio n au Mexique : le modèle dit de « mark-up », dans lequel le niveau des prix s'obtient par addition d'une marge préétablie aux coûts.