Biographie

Robert Fay a été nommé directeur général délégué du département des Analyses de l’économie internationale (INT) de la Banque en septembre 2013. Il est chargé d’évaluer l’évolution de l’économie mondiale et ses répercussions sur le Canada, et d’étudier un large éventail de questions, y compris celles se rapportant au système monétaire international et à l’architecture financière mondiale.

En 2001, après avoir passé dix ans à Paris en qualité d’économiste à l’Organisation de coopération et de développement économiques, M. Fay accepte un poste de chercheur principal à la Banque du Canada dans la Section de l’analyse conjoncturelle du département des Recherches. En 2002, il accède aux fonctions de chef adjoint de ce même département, dans le cadre desquelles il mène des travaux sur des enjeux d’ordre structurel liés à l’économie canadienne et dans le domaine de la prévision à court terme.

De 2010 jusqu’à sa nomination aux INT, M. Fay occupera le poste d’adjoint spécial du gouverneur. À ce titre, il veillera à répondre aux besoins en matière d’information de ce dernier en collaborant étroitement avec les membres du Conseil de direction, les autres membres du Comité de gestion ainsi que le personnel de la Banque.

Originaire de Toronto, M. Fay est titulaire d’une maîtrise en économie de l’Université Queen’s.


Notes analytiques du personnel

The Global Benefits of Low Oil Prices: More Than Meets the Eye

Note analytique du personnel 2016-13 Robert Fay, Justin-Damien Guénette, Louis Morel
Entre le milieu de 2014 et le début de 2016, les prix du pétrole ont chuté de 65 % environ. La présente note analytique décrit les canaux par lesquels cette chute des prix du pétrole est susceptible de se répercuter sur l’économie mondiale. L’un d’eux, un canal important et immédiat, est la hausse des dépenses, en particulier dans les pays importateurs nets de pétrole.

The US Labour Market: How Much Slack Remains?

Note analytique du personnel 2016-9 Robert Fay, James Ketcheson
Bien que le taux de chômage aux États-Unis soit proche des estimations du taux de chômage non accélérationniste (TCNA), il subsiste encore une marge de ressources inutilisées dans ce pays, comme en témoigne le niveau élevé de diverses mesures du sous-emploi. En effet, la proportion de travailleurs occupant involontairement un poste à temps partiel et celle des chômeurs de longue durée demeurent importantes à ce stade-ci du cycle économique, ce qui donne à penser que le facteur travail disponible est sous-utilisé.

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Documents d'analyse du personnel

What Is Behind the Weakness in Global Investment?

Document d’analyse du personnel 2016-5 Maxime Leboeuf, Robert Fay
La reprise de l’investissement des entreprises privées à l’échelle mondiale reste anémique plus de sept ans après la crise financière. Notre étude contribue au débat actuel sur les causes de cette faiblesse en explorant le rôle des perspectives de croissance et de l’incertitude comme facteurs explicatifs de l’évolution de l’investissement privé non résidentiel dans les grandes économies avancées depuis la crise.

Understanding Productivity: A Review of Recent Technical Research

Document d’analyse du personnel 2008-3 Richard Dion, Robert Fay
Les auteurs procèdent à une recension du nombre croissant d'études, tant macroéconomiques que microéconomiques, consacrées à la productivité. Bien qu'ils accordent une grande place dans leur recension aux travaux canadiens, les auteurs analysent aussi certaines études réalisées dans d'autres pays, notamment aux États-Unis, où la recherche éclaire par des contributions importantes des aspects précis de […]
Type(s) de contenu : Travaux de recherche du personnel, Documents d'analyse du personnel Sujet(s) : Productivité Code(s) JEL : D, D2, D24, O, O3, O31, O4, O40, O47

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Publications de la Banque

Articles de la Revue de la Banque du Canada

11 mai 2017

Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées

Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique.
16 mai 2016

Évolution récente des cadres de conduite de la politique monétaire dans le monde

Les régimes de ciblage de l’inflation ont relativement peu évolué ces dernières années malgré un contexte difficile, notamment la faiblesse prolongée de l’inflation, le choc de grande ampleur des prix des produits de base et les préoccupations grandissantes au sujet de la stabilité du système financier dans certaines économies. En revanche, les outils dont se servent les banques centrales ont, eux, nettement changé. Cet article fait le point sur l’évolution des régimes de ciblage de l’inflation de dix banques centrales d’économies avancées en ce qui a trait aux trois domaines dans lesquels la Banque du Canada mène des recherches en vue du renouvellement de l’entente sur la cible d’inflation, en 2016, à savoir : le niveau de la cible d’inflation, la mesure de l’inflation fondamentale et les considérations de stabilité financière dans la formulation de la politique monétaire.

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