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22 décembre 2005

Soixante-dix ans d'activité : la Banque du Canada dans le contexte international (1935-2005)

Bordo et Redish examinent l'évolution qu'ont connue les banques centrales au cours des 70 dernières années et mettent en lumière les périodes durant lesquelles le Canada a innové sur le plan des pratiques de banque centrale ou semblé suivre une démarche légèrement différente de celle des autres pays. Ils soulignent que les forces à l'oeuvre à l'échelle mondiale ont apparemment beaucoup influé sur l'inflation tout au long de ces 70 années, le Canada et les États-Unis ayant enregistré des taux d'inflation à peu près identiques même si leurs régimes de politique monétaire respectifs différaient sensiblement à certains égards. Le Canada, par exemple, s'est doté relativement tard d'une banque centrale, longtemps après la plupart des autres pays industrialisés. Le Canada a aussi été le seul pays à laisser sa monnaie flotter dans les années 1950 et au début de la décennie suivante, soit durant une bonne partie de la période régie par les accords de Bretton Woods. Il a en outre adopté des cibles d'inflation bien avant que les banques centrales de la majorité des autres pays n'en fassent autant, et il a introduit un certain nombre d'innovations au chapitre de la mise en oeuvre de la politique monétaire dans les années 1990.
18 décembre 2005

Le régime de banque libre et la Banque du Canada

Les économistes du XIXe siècle ont beaucoup débattu des bienfaits d'un régime de banque libre, sous lequel chaque banque commerciale serait autorisée à émettre ses propres billets et dépôts, à condition d'en garantir la convertibilité par ses propres réserves d'or. Un tel régime, soutenaient ses partisans, assurerait la stabilité des prix tout en se révélant assez souple pour résister aux aléas du cycle économique, et cela en l'absence de banques centrales. Si cette idée a moins retenu l'attention ces dernières années, certains économistes la présentent encore comme une solution de rechange possible au système actuel. Laidler est d'avis que les tendances centralisatrices inhérentes à l'activité bancaire limiteraient inévitablement le caractère concurrentiel de celle-ci sous un régime de banque libre, laissant le champ libre à une seule institution dominante. D'autres facteurs marquants du XXe siècle, en particulier l'abandon de l'étalon-or et la reconnaissance générale du fait que les États doivent jouer un rôle déterminant dans l'établissement des objectifs de politique monétaire, ont également restreint la possibilité qu'un régime de ce type puisse fonctionner dans la pratique. Passant en revue l'histoire de la Banque du Canada sous l'angle du concept de liberté bancaire, Laidler conclut que le système actuel de poursuite de cibles d'inflation est plus apte à assurer un comportement ordonné des prix que ne le sera jamais une garantie de convertibilité sous un régime de banque libre.
12 décembre 2005

La conduite de la politique monétaire à l'aide de cibles d'inflation

Discours David Dodge Chambre de commerce de Regina Regina (Saskatchewan)
Cette année, la Banque du Canada a, elle aussi, un événement à commémorer, soit le 70e anniversaire de sa création. Et, tout comme vous, nous avons pris le temps de célébrer nos contributions à la société canadienne. Dans de telles circonstances, s'il convient de faire un retour en arrière et de retracer son histoire et souligner ses réalisations, il est aussi utile de se tourner vers l'avenir et de réfléchir à son orientation.
12 décembre 2005

Le gouverneur Dodge passe en revue le régime canadien de cibles d'inflation

Dans une allocution prononcée devant la Chambre de commerce de Regina, le gouverneur de la Banque du Canada, M. David Dodge, a déclaré que le bilan économique des quinze dernières années au pays montre l'intérêt d'axer la politique monétaire sur le maintien de l'inflation à un niveau bas, stable et prévisible.
Type(s) de contenu : Médias, Communiqués
10 décembre 2005

Le dollar canadien : une perspective historique - par James Powell

L'histoire de la monnaie canadienne apporte un éclairage unique sur la croissance et le développement de notre économie et de notre nation. Dans le présent ouvrage, James Powell retrace l'évolution de la monnaie canadienne, de ses origines, qui remontent à l'époque précoloniale, à nos jours. Ce faisant, il met en relief le chaos monétaire ayant caractérisé les débuts de la colonisation ainsi que les répercussions qu'ont eues les deux guerres mondiales et la Grande Dépression.

9 décembre 2005

Ajout de deux négociants principaux pour les titres du gouvernement du Canada

Le 13 décembre 2005, Valeurs Mobilières HSBC (Canada) Inc. et la Banque HSBC Canada obtiendront le statut de négociant principal pour les obligations négociables et les bons du Trésor du gouvernement du Canada respectivement, et Valeurs Mobilières Desjardins obtiendra le statut de négociant principal pour les obligations négociables du gouvernement du Canada.
Type(s) de contenu : Médias, Avis aux marchés
8 décembre 2005

La construction d'une politique monétaire adaptée à la réalité canadienne

Au moment de sa création en 1935, la Banque du Canada pouvait s'inspirer de deux modèles fort différents (ceux de la Banque d'Angleterre et de la Réserve fédérale américaine) pour concevoir les instruments de mise en oeuvre de sa politique monétaire. Même si, dans les débuts, certains éléments de la politique monétaire de la Banque — tels que le rôle du mécanisme de réescompte et le recours à la persuasion morale — ont été calqués sur l'exemple britannique, des différences importantes ont concouru au développement d'une approche spécifiquement canadienne. Chant décrit ce qu'il juge être des innovations typiquement canadiennes : le transfert des dépôts du gouvernement comme moyen privilégié de gérer la liquidité bancaire; l'adoption d'une méthode de calcul des réserves obligatoires basée sur les chiffres de la période précédente; et la décision de la Banque de laisser flotter le taux d'escompte à deux reprises. Il fait également un survol de la série de mesures audacieuses prises dans les années 1990 : simplification des procédures de compensation et de règlement, réduction des réserves obligatoires et établissement par la Banque d'une cible pour le taux du financement à un jour. L'auteur estime que ces changements ont amélioré l'efficience du marché, réduit les risques et l'incertitude et renforcé l'influence que la Banque exerce sur le taux à un jour, sa cible opérationnelle à court terme.
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