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Article de la Revue de la Banque du Canada

  • 23 août 2004

    L'évolution de la liquidité du marché des obligations du gouvernement canadien

    À la lumière des taux de rotation observés, Anderson et Lavoie analysent l'évolution récente de la liquidité de divers marchés secondaires d'obligations d'État, en particulier celui des titres du gouvernement canadien. Selon eux, les variations du degré de liquidité ont résulté en grande partie de facteurs cycliques tels que les changements du niveau des taux d'intérêt et de la propension des investisseurs à prendre des risques, ainsi que du comportement des marchés boursiers à la fin des années 1990. Les auteurs examinent également les tendances à long terme d'ordre structurel et stratégique, notamment le rythme d'adoption des innovations financières et technologiques de même que le niveau des emprunts du gouvernement et les initiatives liées à la gestion de la dette publique.
  • 22 août 2004

    Comment les marchés canadiens de capitaux se comparent-ils aux autres?

    Dans une allocution prononcée dernièrement, la sous-gouverneure Sheryl Kennedy évalue l'efficience relative des marchés canadiens de capitaux dans une optique mondiale. Elle passe en revue la tenue récente de ces marchés au regard des trois aspects de l'efficience — les aspects allocatif, opérationnel et informationnel — et souligne que le degré d'efficience allocative d'un marché est fonction de son degré d'efficience informationnelle et opérationnelle. Pour évaluer l'efficience allocative, Mme Kennedy examine la taille et la complétude des marchés canadiens ainsi que la facilité d'accès au financement. Elle aborde la question de l'efficience opérationnelle des marchés sous l'angle de leur liquidité et de la compétitivité des coûts de transaction. Enfin, elle se penche sur la transparence et l'intégrité des marchés au Canada afin de déterminer leur efficience informationnelle. Le tableau brossé par Mme Kennedy fournit des indications sur la façon dont les marchés canadiens peuvent continuer d'accroître leur efficience et demeurer concurrentiels.
  • 21 août 2004

    La contrefaçon au Canada

    La contrefaçon constitue un problème majeur pour les pouvoirs publics en raison du rôle important que joue le papier-monnaie dans le système de paiement au Canada. Au cours de la dernière décennie, les progrès techniques qu'ont connus les photocopieurs et les imprimantes d'ordinateur ont amplifié les risques de contrefaçon dans tous les pays. Les autorités doivent adopter une politique adéquate pour contrer ce phénomène afin que soit maintenue la confiance du public dans la monnaie nationale. Il est indispensable d'estimer le stock de faux billets en circulation pour évaluer les retombées de la contrefaçon, dont une éventuelle perte de confiance dans la monnaie. Dans son article, Chant propose une méthode de calcul composite plus efficace en remplacement des approches existantes et présente des estimations du degré de contrefaçon de billets canadiens pour 2001. En annexe, l'auteur résume ses méthodes et actualise ses calculs jusqu'en 2003.
  • 24 mai 2004

    L'enquête de la Banque du Canada sur les perspectives des entreprises

    Depuis l'automne 1997, les bureaux régionaux de la Banque du Canada mènent chaque trimestre une enquête auprès d'entreprises d'un bout à l'autre du pays. Afin que l'information recueillie puisse alimenter le processus menant aux décisions de politique monétaire, le moment où les consultations ont lieu est déterminé par le calendrier arrêté pour l'annonce de ces décisions. L'enquête s'appuie sur un questionnaire auquel répondent un groupe d'une centaine d'entreprises dont la composition par région, secteur d'activité et taille reflète celle de l'économie canadienne. Dans cet article, l'auteure décrit le processus de consultation et le questionnaire utilisés et évalue de façon préliminaire les données recueillies lors des entrevues. Elle présente également des graphiques et des tableaux de corrélation illustrant les réponses fournies aux principales questions de l'enquête.
  • 23 mai 2004

    La transmission des variations des taux de change dans les pays industrialisés

    La mesure dans laquelle les variations du taux de change se répercutent sur les prix est une question qui intéresse depuis longtemps les économistes. Cet intérêt a toutefois été avivé dans les années 1970, lorsque l'inflation s'est mise à grimper et que de nombreux pays industrialisés ont adopté des régimes de taux de change plus flexibles. On redoutait, en particulier, qu'une forte dépréciation de la monnaie n'entraîne une spirale inflationniste. Ces craintes se sont atténuées lorsque les pays industrialisés ont commencé à réduire et à stabiliser leur niveau d'inflation dans les années 1980 et au début des années 1990. La période de faible inflation dans laquelle la plupart des pays industrialisés sont entrés il y a une dizaine d'années a coïncidé avec la dépréciation substantielle du cours de certaines monnaies, dépréciation qui a touché les prix à la consommation de ces pays de manière beaucoup moins prononcée que prévu. Ce qui a amené beaucoup à conclure que le degré de transmission des variations du taux de change aux prix à la consommation avait faibli. Dans cet article, les auteurs examinent les facteurs qui pourraient rendre la transmission incomplète et passent en revue les diverses estimations empiriques du degré de transmission pour déterminer s'il a effectivement diminué. Puis, ils exposent les raisons possibles de cette baisse et examinent ses implications pour la politique monétaire.
  • 22 mai 2004

    Les effets de richesse sont-ils importants au Canada?

    Certains analystes attribuent en partie la vigueur affichée par la consommation entre 1995 et 2000 à la forte augmentation des cours boursiers. Selon les données observées au Canada, cependant, les dépenses de consommation réagissent davantage aux variations des prix de l'immobilier qu'à celles du cours des actions.
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