Ruben est économiste principal au département de la Stabilité financière. Ses travaux portent sur l’économétrie, la statistique et la finance empirique. Plus précisément, il a mené des recherches sur l’identification des modèles vectoriels structurels et les modèles de réseaux. Ruben est titulaire d’un doctorat de l’Université de Mannheim.
Nous examinons les risques systémiques dans le secteur bancaire canadien en les décomposant selon trois canaux de contribution : la contagion, les expositions communes et les risques idiosyncrasiques. À l’aide d’un modèle structurel, nous analysons la façon dont les relations interbancaires et les conditions du marché contribuent au risque systémique, ce qui nous permet ainsi d’offrir de nouvelles perspectives sur la stabilité financière.
Il est essentiel de bien comprendre l’ampleur des liens intersectoriels pour prévoir l’incidence d’une crise sur l’ensemble de l’économie. Nous montrons que les techniques d’apprentissage statistique sont nettement plus efficaces que les techniques d’estimation habituelles pour mesurer des réseaux étendus de liens.
Document de travail du personnel 2020-42Ruben Hipp
Les interactions commerciales des banques créent un réseau de relations qui sont cachées dans la corrélation des rendements sur les titres bancaires. Toutefois, il est important de connaître le rapport de causalité pour savoir comment les politiques choisies modifient le réseau. Dans cette étude, nous cherchons donc le réseau causal auquel s’attendent les investisseurs.
Nous présentons un nouveau modèle de défaillance des entreprises, un des fondements de l’infrastructure de la Banque du Canada permettant de soumettre les banques à des tests de résistance. Le modèle est utilisé pour prévoir les pertes sur prêts aux entreprises que le secteur bancaire canadien est susceptible de subir en période de tension.