Nous passons en revue les écrits spécialisés consacrés à la capacité des politiques budgétaire et monétaire à se compléter pour stabiliser l’activité économique, puis nous en proposons une synthèse.
Au moyen de données canadiennes appariées entre employeurs et employés, nous montrons que les heures de travail de différents travailleurs sont des compléments bruts dans la production plutôt que de parfaits substituts, comme le supposent habituellement les modèles macroéconomiques de production.
L’absence de gain d’efficience allocative joue un rôle quantitatif important dans le ralentissement de la productivité aux États-Unis et l’élargissement de l’écart de productivité entre le Canada et les États-Unis.
Nous étudions les incidences du développement des marchés financiers en prenant en considération les modes de financement aussi bien formel qu’informel. En nous fondant sur des données internationales sur les entreprises, nous constatons que le financement informel est plus courant dans les pays riches que dans les pays pauvres.
Dans une économie où la production se déroule en plusieurs étapes et fait l’objet de frictions financières, les modes de financement des biens intermédiaires influent sur les agrégats macroéconomiques. Notre étude porte sur les crédits commerciaux (les prêts et les emprunts de biens de production entre entreprises) et quantifie leur impact sur les agrégats macroéconomiques durant la Grande Récession.