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11 mai 1996

L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences

En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années.
10 mai 1996

Les opérations de financement des provinces et de leurs entreprises

Dans cet article, l'auteur examine les changements survenus dans la composition des crédits que les gouvernements provinciaux et leurs entreprises ont obtenus au cours des années 90. Des besoins de financement accrus conjugués à l'amenuisement des sources de financement hors marché telles que le Régime de pensions du Canada ont amené les gouvernements provinciaux et leurs entreprises à élargir et à diversifier leurs programmes de gestion de la dette. En particulier, ces derniers ont accentué leur présence sur les marchés obligataires étrangers, augmenté leurs émissions de titres à taux flottants et incorporé une foule de nouveaux instruments à leurs programmes d'emprunt dans le but de réduire leurs coûts de financement et de limiter les risques liés à l'émission de titres de dette. Ainsi, la composition des crédits qu'ils ont obtenus au cours des années 90 diffère sensiblement de celle de la décennie précédente : entre 1990 et 1995, les provinces et leurs entreprises ont comblé leurs besoins de financement en recourant presque entièrement aux émissions de titres négociables et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions de titres libellés en devises étrangères s'est chiffrée à près de 50 % en moyenne; entre 1980 et 1989, par contre, les sources de financement hors marché avaient permis de recueillir près de 30 % des fonds et la proportion de l'ensemble du financement net représentée par les nouvelles émissions en devises avait été inférieure à 20 %.
9 mai 1996

Le rôle de la gestion des stocks dans les fluctuations de l'économie canadienne

Les variations des investissements en stocks ont joué dans le passé un rôle majeur dans l'évolution des cycles économiques au Canada. Cependant, l'amélioration des techniques de contrôle des stocks et le recul de l'incertitude lié à la baisse de l'inflation ont permis aux entreprises de gérer leurs stocks de façon beaucoup plus stricte et efficace. Dans cet article, l'auteur traite de l'évolution récente de la gestion des stocks dans le secteur commercial non agricole au Canada, sur le plan tant global que sectoriel, et analyse les répercussions de cette évolution sur le rôle des stocks comme source de fluctuations économiques.
10 décembre 1995

L'évolution des caisses de retraite en fiducie

Les caisses de retraite en fiducie représentent l'une des plus importantes sources de revenu de retraite des Canadiens. Elles sont aussi l'un des compartiments les plus vigoureux du marché financier canadien. Elles jouent un grand rôle sur les marchés financiers, car les milliards de dollars qui y sont détenus sont placés dans des actifs financiers ou investis dans des valeurs réelles. L'auteur de l'article brosse un tableau du secteur des caisses de retraite en fiducie, avec comme toile de fond les autres sources de revenu de retraite au Canada. Puis il passe en revue les facteurs qui peuvent expliquer la croissance rapide de ce secteur, et particulièrement les évolutions de nature réglementaire qui l'ont influencé, notamment l'augmentation de la portion des valeurs étrangères admissibles et l'adoption du principe de gestion prudente. Enfin, il décrit l'évolution de la composition des portefeuilles et l'interaction du secteur avec les marchés financiers.
9 décembre 1995

Enquête sur l'activité des marchés des changes et des produits dérivés au Canada

Depuis 1983, la Banque du Canada mène des enquêtes triennales sur l'activité du marché des changes au Canada. La dernière, qui a eu lieu en avril 1995, s'est étendue aux produits dérivés. Les banques centrales de la plupart des autres pays industrialisés ayant des marchés des changes et de produits dérivés actifs ont également effectué des enquêtes similaires. C'est la première fois que les banques centrales menaient une enquête systématique et approfondie sur les opérations hors bourse visant les produits dérivés. Même si dans l'ensemble le volume quotidien de l'activité sur le marché canadien des changes, y compris les produits dérivés de change, a continué de croître rapidement (d'environ 36 % ou 30 milliards de dollars É.-U.) depuis la dernière enquête, il n'en reste pas moins que l'activité progresse moins vite qu'au cours des années 80. Les contrats de change et de taux d'intérêt ont dominé l'activité sur les marchés des produits dérivés, alors que les contrats d'actions et de marchandises ont été relativement négligeables. Au cours du mois d'avril 1995, le volume quotidien de l'activité sur les marchés des contrats de change et des contrats de taux d'intérêt au Canada, constitués en majeure partie d'opérations à terme et de swaps, a avoisiné en moyenne 19 milliards de dollars É.-U. et 15 milliards de dollars É.-U. respectivement.
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