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  • 22 novembre 2003

    L'évolution récente du marché du travail au Canada

    Au cours de l'année et demie qui s'est écoulée jusqu'au milieu de 2003, l'emploi et le taux d'activité global ont tous deux progressé à un rythme exceptionnellement rapide comparativement à l'activité économique intérieure. La progression de l'emploi a été anormalement vigoureuse par rapport à celle de la production, ce qui n'a pas été le cas du nombre total d'heures travaillées. La cause en est la montée du taux d'activité des personnes de 55 ans et plus, qui ont choisi pour bon nombre d'entre elles un emploi à temps partiel. Cette modification de la composition de l'emploi a contribué à la réduction de la durée moyenne de la semaine de travail en 2002. L'apport de travail a donc progressé bien plus lentement que l'emploi et de façon plus conforme à sa relation passée avec la production. Les auteurs prévoient que les hommes et les femmes de 55 ans et plus continueront de prendre une part active à l'activité globale, mais sous l'effet de la relance de l'économie et de la réduction de l'incertitude, la composante cyclique de la croissance de l'emploi à temps partiel devrait diminuer et celle de l'emploi à temps plein augmenter. Nous devrions donc observer une progression plus modérée de l'emploi par rapport à la production. Nous pourrions en outre être témoins d'un redressement cyclique de la croissance de la productivité du travail, étant donné que le nombre total d'heures travaillées pourrait s'accroître lentement dans les premiers stades de la reprise de l'activité économique.
  • 21 novembre 2003

    Les paiements de détail : éléments nouveaux, enjeux et initiatives

    Les innovations en matière de technologies de base de l'information, d'applications propres aux paiements et d'accès au marché international ainsi que les modifications notables apportées à la réglementation du secteur financier ont profondément modifié le fonctionnement du système de paiement des transactions de détail au Canada. Ces transformations se sont principalement traduites par l'augmentation du volume et de la variété des paiements électroniques et par la participation accrue de divers groupes d'institutions financières et non financières à la fonction de fournisseurs de services de paiement de détail. L'enjeu qui en découle, pour les exploitants de systèmes de paiement, consiste à déterminer la meilleure façon de tirer parti des gains d'efficience tout en gérant les risques liés aux paiements. M. O'Connor examine les conséquences que les modifications de nature technologique et législative et les initiatives lancées par les secteurs public et privé ont eues dans certains domaines, tels que les modalités de l'offre de services; les risques et les coûts que suppose pour les clients le règlement des paiements de détail de grande valeur; la sécurité de l'information relative aux paiements et l'efficience de la transmission de cette information; et les effets de régimes de réglementation différents sur la concurrence entre fournisseurs de services de paiement de détail.
  • 20 novembre 2003

    Note technique : L'élimination du règlement rétroactif dans le SACR

    Le 1er novembre 2003, la Banque du Canada a cessé d'antidater le règlement des paiements effectués par l'entremise du Système automatisé de compensation et de règlement (SACR). Elle a plutôt adopté un mode de « règlement pour valeur le lendemain » selon lequel les résultats du processus de règlement figureront dans les livres de la banque centrale le jour où les effets sont effectivement réglés dans le SACR. Depuis juillet 1986, le règlement de ces effets s'effectuait à midi le lendemain du jour où ils étaient présentés à la compensation, mais les résultats étaient comptabilisés dans les livres de la Banque le jour qui précédait, conformément au mode de règlement « rétroactif ». Le nouveau mode de règlement devrait simplifier le processus de paiement et permettre de mieux rendre compte du risque de non-règlement; il devrait également favoriser l'efficience des systèmes de paiement. Les participants au SACR se sont entendus sur l'introduction d'une formule de compensation fondée sur le versement d'intérêts afin de ne pas imposer à nouveau des frais de flottant à leur clientèle.
  • 23 août 2003

    L'évolution financière au Canada : tendances passées et défis futurs

    Freedman et Engert traitent de l'évolution du crédit et de l'endettement au Canada au cours des trente à quarante dernières années, du point de vue notamment des types d'instruments financiers existants et du rôle respectif des institutions financières et des marchés financiers. Ils examinent les changements subis par les mécanismes d'emprunt au fil du temps et considèrent les défis auxquels doit faire face le secteur financier au Canada; ils cherchent notamment à savoir si les marchés financiers canadiens sont menacés de disparition du fait de l'étendue et de la suprématie des marchés financiers américains. Les auteurs analysent, entre autres, les tendances en matière de prêts consortiaux et de titrisation ainsi que l'émergence de nouveaux instruments issus de l'ingénierie financière, les produits dérivés de crédit, qui ont gagné en importance ces dernières années. Ils se penchent également sur les marchés obligataires et boursiers afin de déterminer si les entreprises canadiennes ont déserté les marchés intérieurs de capitaux ou délocalisé leurs activités de financement, et concluent que les chiffres ne donnent pas à penser que ce soit le cas.
  • 23 août 2003

    Revue de la Banque du Canada - Été 2003

    Revue BdC - Été 2003

    Page couverture

    Obligation canadienne de la Première Guerre mondiale

    L'obligation à dix ans de 100 $ du premier emprunt de guerre est à peine plus grande qu'une feuille de papier grand format. Elle fait partie de la Collection nationale de monnaies, Banque du Canada.

    Photographie : Gord Carter, Ottawa.

  • 22 août 2003

    La mesure des attentes de taux d'intérêt au Canada

    Les attentes des marchés financiers quant à l'évolution future du taux cible du financement à un jour constituent une importante source d'information pour la Banque du Canada. C'est par l'entremise des marchés financiers que les modifications au taux directeur se transmettent aux autres variables financières, telles que les taux d'intérêt à long terme, le taux de change et les autres prix d'actifs. Une appréciation juste des attentes des marchés peut par conséquent aider les autorités monétaires à évaluer les répercussions possibles des mesures envisagées. Johnson examine l'hypothèse relative aux attentes, selon laquelle il est possible de mesurer les attentes concernant les niveaux futurs du taux cible du financement à un jour en s'appuyant sur les rendements courants du marché monétaire. Bien que l'on puisse déterminer les attentes à partir du rendement courant de n'importe quel titre à revenu fixe à court terme, certains de ces actifs se sont révélés des indicateurs plus fiables que d'autres. La mise en oeuvre d'un régime de dates d'annonce préétablies a coïncidé avec l'accroissement du pouvoir de prévision de ces actifs à court terme. Par suite de cette amélioration, un modèle relativement simple de la courbe de rendement peut maintenant fournir une mesure exacte des attentes des marchés financiers.
  • 21 août 2003

    Le point sur la « dollarisation » du Canada

    Les auteurs décrivent une enquête spéciale sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière de paiement et de présentation de l'information financière qui a été menée par les bureaux régionaux de la Banque du Canada afin de déterminer si le dollar américain a commencé à supplanter le dollar canadien comme unité de compte. La Banque a demandé à un éventail représentatif d'entreprises en quelles monnaies : i) elles indiquent leurs prix de vente à leurs clients canadiens; ii) elles les indiquent à leurs clients étrangers; iii) elles établissent leurs états financiers; iv) elles fixent les salaires. Les résultats présentés actualisent certains de ceux exposés dans un article de Murray et Powell paru antérieurement dans la Revue de la Banque du Canada. Les données indiquent qu'en dépit de la prédominance du billet vert dans le commerce mondial et de son rôle d'étalon de valeur international, l'utilisation du dollar américain au Canada est très limitée. La vaste majorité des sociétés canadiennes établissent leurs prix et leurs états financiers en dollars canadiens, et très peu de Canadiens touchent un salaire versé dans une monnaie étrangère. Le dollar canadien demeure nettement privilégié pour l'établissement de la plupart des prix et des états financiers au Canada et la « dollarisation » reste un phénomène marginal.
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