Lorie Zorn

Directrice principale

Biographie

Lorie Zorn a été nommée directrice principale au département des Marchés financiers (MFI) de la Banque en 2022. Elle est responsable de la politique liée au rôle d’agent financier ainsi que des équipes chargées de la gestion de la dette intérieure, de la gestion des réserves de change et des modèles pour la fonction d’agent financier. De plus, elle copréside le Comité des réserves de change et le Comité de gestion de la dette et de la trésorerie. Lorie dirige également le Site des opérations de la Banque à Calgary (SOC). À ce titre, elle supervise les activités de marché menées à Calgary et assure la supervision générale et la gestion du bureau de Calgary.

Lorie est entrée à la Banque en 1997. Elle possède une expérience diversifiée dans les domaines liés aux fonctions Politique monétaire, Stabilité du système financier et Gestion financière de la Banque, et ses rôles comprennent l’analyse, les opérations, l’élaboration de politiques et l’évaluation des risques. En 2015, elle est partie pour une affectation de trois ans au Fonds monétaire international. Lorie est devenue directrice de l’équipe des opérations de Calgary en 2019 et a joué un rôle clé dans la mise en place du site. Mme Zorn est titulaire d’une maîtrise en économie et d’un baccalauréat spécialisé en commerce.


Documents de travail du personnel

Estimating and Comparing the Implied Cost of Equity for Canadian and U.S. Firms

Document de travail du personnel 2007-48 Jonathan Witmer, Lorie Zorn
En faisant appel à une méthodologie basée sur le modèle d'actualisation des dividendes et en exploitant des données relatives au prix actuel des actions et aux bénéfices anticipés par les analystes, les auteurs estiment le coût implicite des capitaux propres des firmes canadiennes et américaines.

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Publications de la Banque

Articles de la Revue de la Banque du Canada

19 mai 2011

Les politiques des banques centrales en matière de garanties : enseignements tirés de l’expérience récente

Les politiques des banques centrales en matière de garanties ont joué un rôle critique lors de la récente crise financière, vu les interventions menées afin de soutenir la liquidité des marchés et d’atténuer les difficultés de financement auxquelles les institutions financières étaient confrontées. Les auteurs examinent les exigences de garantie des banques centrales et abordent trois domaines dans lesquels celles-ci peuvent utiliser ces exigences pour influencer les pratiques en vigueur sur les marchés financiers : la transparence, qu’il s’agit d’accroître pour les produits titrisés; les pratiques de gestion du risque de crédit, qui sont à améliorer; et la procyclicité associée à la gestion du risque de marché, qu’il faut atténuer.
11 septembre 2009

Mesures de soutien à la liquidité mises en oeuvre par la Banque du Canada en réaction à la tourmente financière

En réponse à la crise financière de 2007-2009, la Banque du Canada est intervenue à maintes reprises pour restaurer la stabilité du système financier et contenir les effets de la crise sur l'économie canadienne. L'article décrit les mesures exceptionnelles de soutien à la liquidité que la Banque a mises en oeuvre durant cette période de même que les principes ayant guidé ses interventions. Une évaluation préliminaire des facilités de prêt à plus d'un jour créées par la Banque révèle que celles-ci ont constitué une importante source de liquidité pour certaines institutions financières et ont concouru, de façon générale, à atténuer l'incertitude au sein des marchés quant à la disponibilité du financement ainsi qu'à rétablir le bon fonctionnement des marchés monétaires.
13 octobre 2007

Le calcul du coût des capitaux propres des entreprises canadiennes et américaines

Les coûts de financement sont importants tant pour les entreprises que pour l'économie en général, car ils influent sur les décisions d'investissement et, en fin de compte, sur la croissance économique. Les décideurs se préoccupent de ce que le coût du financement par capitaux propres pourrait être plus élevé au Canada qu'aux États-Unis, encore que les données empiriques à ce sujet ne soient pas concluantes. Si le coût du financement par actions au Canada est relativement élevé, il se peut en effet que les sociétés canadiennes entreprennent un moins grand nombre de projets porteurs de croissance. L'article résume les recherches menées par Jonathan Witmer et Lorie Zorn à l'aide d'une méthode actualisée – qui tient compte des caractéristiques de l'entreprise et de facteurs d'ordre plus général – relativement à la contribution des facteurs qui influent sur le coût des capitaux propres dans les deux pays. D'après leur échantillon d'entreprises, le coût des capitaux propres est d'environ 30 à 50 points de base plus élevé au Canada qu'aux États-Unis durant la période de 1988 à 2006, mais cet écart semble moindre après 1997. Ces résultats ont des implications sur le plan de la politique publique, en ce qui concerne notamment la taille des entreprises, la divulgation de l'information financière ainsi que la réglementation des valeurs mobilières et son application.

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Articles de la Revue du système financier

11 juin 2015

L’évaluation des vulnérabilités du système financier canadien

Les auteurs présentent les quatre grandes vulnérabilités conjoncturelles des systèmes financiers et illustrent avec des exemples la fonction des indicateurs qualitatifs et quantitatifs utilisés pour la surveillance de ces vulnérabilités dans différents secteurs. Ils se penchent sur le rôle d’autres instruments qui contribuent à l’appréciation des vulnérabilités et font partie du dispositif interne que la Banque du Canada a mis en place pour détecter, évaluer et expliquer les vulnérabilités et les risques. Enfin, ils mettent en exergue certains obstacles qui doivent être surmontés pour apprécier les vulnérabilités et les risques au sein du système financier.
Type(s) de contenu : Publications, Articles de la Revue du système financier Sujet(s) : Stabilité financière Code(s) JEL : G, G0, G01, G1, G10, G2, G20

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