Bruno Feunou - Dernières parutions
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Secular Economic Changes and Bond Yields
Nous étudions les forces économiques qui expliquent la baisse séculaire des rendements obligataires. Avant l’ancrage des attentes d’inflation, au milieu des années 1990, les chocs nominaux agissaient sur l’inflation, la production et les rendements obligataires. Depuis, leurs effets sont beaucoup moins importants. -
The Term Structures of Loss and Gain Uncertainty
Nous étudions l’incertitude liée au rendement des actions pour différents horizons de placement. Comme le rendement est soit une perte, soit un gain, nous classons l’incertitude liée au rendement dans l’une ou l’autre de ces deux catégories : l’incertitude liée à une perte et l’incertitude liée à un gain. Nous utilisons ensuite ces deux catégories pour évaluer le placement. -
The Secular Decline of Forecasted Interest Rates
Au Canada, les taux d’intérêt affichent une diminution séculaire depuis les années 1980. Les prévisions à long terme des taux tirées d’enquêtes ont également baissé, mais pas autant et plus graduellement. Nos estimations issues du modèle montrent une évolution de la prévision finale en trois phases : baisse entre 1990 et 1995, période de stabilité de 1996 à 2007 et nouvelle contraction depuis 2008. La valeur estimée actuelle du taux final demeure teintée d’incertitude et la question fait toujours l’objet de recherches actives. -
Does US or Canadian Macro News Drive Canadian Bond Yields?
Nous montrons que les nouvelles macroéconomiques expliquent une bonne part des mouvements trimestriels des rendements des obligations du gouvernement canadien, alors que leurs mouvements quotidiens tiennent principalement à d’autres facteurs. Nous montrons, en outre, que ce sont les nouvelles économiques américaines, et non pas canadiennes, qui expliquent l’essentiel des variations trimestrielles des rendements obligataires canadiens. -
Markets Look Beyond the Headline
Bon nombre de rapports et d’analyses portent surtout sur l’effet de surprise causé par la publication de nouvelles données économiques (inflation globale, croissance du PIB réel, taux de chômage, etc.). Or, nous constatons que les nouvelles qui font les manchettes sont loin d’expliquer à elles seules les fluctuations des prix sur les marchés après la diffusion de nouvelles informations. En fait, les marchés réagissent en général plus fortement aux nouvelles imprévues qui ne se trouvent pas dans les gros titres (composition de la croissance du PIB, qualité des emplois créés, révisions apportées aux données antérieures, etc.). Il est donc essentiel de suivre l’incidence de ce type d’informations le jour de leur diffusion pour pouvoir analyser comment les marchés interprètent les nouvelles données économiques et y réagissent. -
Which Model to Forecast the Target Rate?
Les spécifications relatives au taux cible de la Réserve fédérale comportant des caractéristiques plus réalistes atténuent le risque de surajustement à l’intérieur de l’échantillon et sont privilégiées dans les données. -
Variance Premium, Downside Risk and Expected Stock Returns
Nous décomposons la variance totale en ses éléments positifs et négatifs et mesurons les primes associées à leurs fluctuations à partir de données sur les actions et les options, données tirées d’un vaste échantillon représentatif d’entreprises. -
Risk-Neutral Moment-Based Estimation of Affine Option Pricing Models
Dans cette étude, nous proposons une méthodologie nouvelle pour estimer les modèles d’évaluation d’options, fondée sur les moments neutres à l’égard du risque. Nous synthétisons la distribution extraite de notre échantillon de prix d’options et exploitons les relations linéaires qui existent entre les cumulants neutres à l’égard du risque et les variables latentes dans le cadre d’un modèle affine à volatilité stochastique en temps continu. -
Good Volatility, Bad Volatility and Option Pricing
Grâce aux avancées dans le domaine de l’analyse des écarts, il est possible de diviser la variation quadratique totale d’un processus de diffusion à sauts en composantes à la hausse et à la baisse. Selon de récentes études, cette division améliore les prévisions de volatilité et fait ressortir que la différence entre les variances à la hausse et à la baisse constitue un facteur d’asymétrie dans les distributions des cours des actions.