Le sous-gouverneur Toni Gravelle parle de la flambée des prix des produits de base observée ces deux dernières années, de son impact sur l’inflation, et de la réponse de la Banque du Canada.
Dans son dernier discours avant de partir à la retraite, le sous-gouverneur Lawrence Schembri parle de la contribution de la Banque du Canada à l’avancement de l’inclusion et des perspectives économiques des peuples autochtones.
La croissance de la production potentielle mondiale devrait passer de 2,7 % en 2021 à 2,9 % en 2024. Elle est donc un peu plus lente que dans notre évaluation d’avril 2021. Quant au taux neutre aux États-Unis, il se situe actuellement dans une fourchette estimée allant de 2 à 3 %, soit 0,25 point de pourcentage plus élevée que celle publiée dans la dernière évaluation.
Nous nous attendons à ce que la croissance de la production potentielle soit plus basse en 2021 que prévu dans l’évaluation d’avril 2021. D’ici 2025, elle devrait atteindre 2,3 %. D’après notre évaluation, le taux nominal neutre au Canada a légèrement augmenté pour se situer dans une fourchette allant de 2,00 à 3,00 %.
Nous proposons une fourchette de valeurs de référence pour évaluer la santé du marché du travail aux fins de la conduite de la politique monétaire. L’étude se fonde sur un cadre précédent d’analyse de la diversité et de la segmentation du marché du travail. Nous appliquons ces valeurs de référence au marché du travail canadien et constatons qu’il est plus que rétabli du choc de la COVID-19
La sous-gouverneure Sharon Kozicki parle de l’importance que les différences de revenu, de richesse et d’endettement entre les ménages revêtent pour l’économie, et de ce que la Banque du Canada aura à l’œil à mesure que les taux d’intérêt augmenteront.
Discours (diffusion Web)Sharon KozickiColloque sur la macroéconomie et la politique monétaire Banque fédérale de réserve de San FranciscoSan Francisco (Californie)
Sharon Kozicki, sous-gouverneure à la Banque du Canada, parle de la façon dont les différences entre les ménages influent sur les résultats économiques, des effets inégaux significatifs que les chocs peuvent produire d’un ménage à l’autre, et de l’importance que tout cela revête pour la politique monétaire.
Dans beaucoup d’économies avancées, les banques centrales jouissent d’un haut degré d’indépendance, ce qui met les décisions de politique monétaire à l’abri de l’influence politique. Mais comment une banque centrale indépendante devrait-elle réagir si elle subit des pressions de la part des responsables de la politique budgétaire? Nous cherchons à savoir si une banque centrale a avantage à concevoir un cadre de politique monétaire dont l’action est conditionnée à la conduite de la politique budgétaire.