14 décembre 1997
Évolution économique et financière récente
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14 novembre 1997
L'Union économique et monétaire européenne : Généralités et implications
L'Union européenne, qui se compose actuellement de 15 États, occupe une place importante parmi les économies avancées. La phase finale de l'Union économique et monétaire (UEM) européenne devrait s'amorcer en janvier 1999 avec l'adoption d'une monnaie unique, l'euro. Une décision relative aux pays qui se joindront à la zone euro en 1999 sera prise au printemps 1998, en fonction notamment de la réalisation des critères économiques exposés dans le Traité de Maastricht. Après avoir tracé la genèse des événements, les auteurs de l'article traitent des aspects institutionnels de l'UEM, de la formulation et de la mise en oeuvre de la politique économique au sein de la structure à venir ainsi que des effets que le parachèvement de l'UEM aura en Europe et à l'étranger. Pour le Canada, les implications directes du passage à l'euro semblent relativement modestes, du moins à court terme. -
Les marchés du travail régionaux : une comparaison entre le Canada et les États-Unis
Cette étude a pour but de comparer l'évolution des marchés régionaux de l'emploi au Canada et aux États-Unis. L'étude démontre que le degré de persistance du chômage dans les provinces canadiennes est nettement plus élevé que dans les régions américaines. -
Lagging Productivity Growth in the Service Sector: Mismeasurement, Mismanagement or Misinformation?
La part de la production totale revenant au secteur des services s'est accrue rapidement, mais la croissance de la productivité globale s'est généralement essoufflée dans ce secteur par rapport à celui des biens. L'auteure examine un certain nombre d'éléments d'explication de ce ralentissement de la productivité. -
The Liquidity Trap: Evidence from Japan
L'activité économique piétine au Japon depuis l'éclatement de la bulle spéculative survenu sur les marchés financiers en 1990, en dépit d'une politique monétaire fortement expansionniste qui a fait baisser les taux d'intérêt à des niveaux records. -
11 mai 1996
L'évolution récente des agrégats monétaires et ses conséquences
En 1995, l'agrégat au sens large M2+ a progressé à un taux annuel de 4,5 % – presque deux fois plus qu'en 1994 –, la concurrence des fonds mutuels ayant eu moins d'incidence, en termes de déplacement de fonds, sur les dépenses d'épargne des particuliers. L'agrégat M2+ corrigé de l'effet de la substituabilité étroite qui existe, par exemple, entre les OEC et certains fonds mutuels n'a progressé que de 3,4 %. L'agrégat M1 brut a augmenté de 8,2 % durant l'année, en raison de l'accroissement de la demande d'encaisses de transaction attribuable au repli des taux du marché et aux taux de rendement plus attrayants offerts par les banques sur les dépôts à vue des sociétés. La croissance vigoureuse de M1 brut au deuxième semestre de 1995 fait présumer que l'activité économique devrait progresser à un rythme modéré durant la première moitié de 1996, alors que la modeste croissance des agrégats au sens large indique un rythme d'expansion monétaire compatible avec le maintien d'un taux d'inflation bas. À l'occasion de cet examen annuel de l'évolution des agrégats monétaires, les auteurs présentent un nouveau modèle, fondé sur les écarts de M1 par rapport à son niveau de long terme, selon lequel le taux d'inflation devrait se maintenir juste au-dessous du point médian de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des deux ou trois prochaines années. -
The Electronic Purse: An Overview of Recent Developments and Policy Issues
Les futurologues parlent depuis longtemps déjà de l'avènement possible d'une société sans numéraire, et les prédictions à ce sujet se sont multipliées depuis le lancement des cartes à puce (cartes auxquelles est intégrée une puce électronique) au milieu des années 70. -
9 novembre 1995
L'analyse à l'aide du MTP des répercussions des chocs de demande étrangère sur l'économie canadienne
Par le passé, les hausses rapides et insoutenables de la demande de biens et services chez les principaux partenaires commerciaux du Canada ont eu des répercussions importantes sur l'économie nationale. Ces phénomènes se sont en général caractérisés par des hausses des prix des produits de base et par un durcissement des conditions monétaires à l'étranger visant à contenir les pressions inflationnistes. L'auteur de cet article utilise le Modèle trimestriel de prévision de la Banque (décrit dans la livraison d'automne 1994 de la Revue) en vue de déterminer les mécanismes de transmission de ces événements d'origine étrangère à l'ensemble de l'économie canadienne. Il fait aussi ressortir comment les autorités monétaires au Canada doivent réagir pour maintenir un taux cible d'inflation. -
10 août 1995
Quelques aspects de la restructuration économique au Canada de 1989 à 1994
Le mode de production des biens et des services utilisé par les entreprises canadiennes a changé considérablement dans les années 90. Une importante caractéristique de la restructuration qui s'est opérée a été le recours accru aux biens d'équipement, en particulier aux technologies automatisées par rapport au travail dans les processus de production. L'auteur analyse ce phénomène du point de vue macroéconomique, en cernant les principaux facteurs qui expliquent l'évolution tendancielle de l'investissement et de l'emploi depuis la fin des années 80. L'analyse porte en particulier sur les coûts relatifs du capital et du travail pendant la période en question et sur leurs conséquences pour la production et l'emploi. -
7 mai 1995
Le phénomène de la désinflation dans le monde industrialisé au cours des années 90
Le Canada n'est pas le seul pays ayant réalisé des progrès substantiels dans la voie de la stabilité des prix. Le taux moyen d'inflation dans les pays industrialisés a fortement diminué durant la première moitié des années 90, qui représentait la troisième période de désinflation généralisée observée au cours des vingt dernières années. À la fin de 1994, les taux d'inflation de nombreux pays avaient reculé à des niveaux qu'on n'avait pas vus depuis le début des années 60 et oscillaient généralement entre 1 et 3 %. En dépit du recul de l'inflation aux mêmes bas niveaux, on a constaté des différences intéressantes d'un pays à l'autre. Par exemple, le taux d'inflation a baissé beaucoup plus rapidement en moyenne dans les pays non européens. Dans un grand nombre de pays, le rythme de désinflation s'est nettement ralenti après 1992, en dépit de l'atonie persistante de la demande. Les pays où la monnaie nationale a fortement baissé au cours de la première moitié des années 90 n'ont pas connu un taux d'inflation moyen plus élevé qu'ailleurs. L'auteur de l'article signale différents facteurs qui agissent sur l'inflation dans les pays industrialisés. Parmi ceux-ci, on trouve des facteurs spéciaux comme les modifications apportées aux impôts indirects, ainsi que des déterminants plus fondamentaux de l'inflation comme le niveau des capacités inutilisées dans l'économie. L'importance de ces facteurs et, peut-être, la façon dont l'inflation y a réagi ont varié d'un pays à l'autre. Un dénominateur commun est, toutefois, la résolution de plus en plus ferme des autorités monétaires des différents pays industrialisés de réaliser et de maintenir la stabilité des prix.