F12 - Modèles d’échanges commerciaux en présence de concurrence imparfaite et d’économies d’échelle
-
-
Trade and Market Power in Product and Labor Markets
La libéralisation des échanges commerciaux entraîne une augmentation des achats d’intrants et des ventes des entreprises plus productives par rapport à leurs concurrentes moins productives du même pays. Cette réaffectation influe sur le pouvoir de marché des entreprises quant aux produits et aux intrants. Je quantifie l’effet que le pouvoir des employeurs sur le marché du travail exerce sur la répartition et la taille des gains découlant des échanges. -
Reassessing Trade Barriers with Global Value Chains
Dans cette étude, je procède à une analyse quantitative systématique des effets à court et à long terme de diverses mesures de restriction des échanges en présence de chaînes de valeur mondiales et d’internationalisation de la production. -
Estimating the Effect of Exchange Rate Changes on Total Exports
La présente étude montre que l’approche couramment employée pour estimer l’incidence des variations du taux de change sur les exportations totales, qui se base sur des régressions du taux de change effectif réel (TCER), implique des estimations biaisées des élasticités sous-jacentes. Nous proposons une nouvelle spécification reposant sur des régressions agrégées qui est compatible avec une dérivation des flux commerciaux bilatéraux par le modèle de gravité. -
Market Size and Entry in International Trade: Product Versus Firm Fixed Costs
Cette étude développe un cadre théorique afin de déduire la nature des coûts fixes de la relation entre l’entrée sur les marchés internationaux et la taille des marchés de destination. Si les coûts fixes se situent au niveau des entreprises, celles-ci peuvent tirer profit d’externalités intraentreprises pour élargir leur gamme de produits. -
The Extensive Margin of Trade and Monetary Policy
Dans cette étude, nous examinons les effets des chocs de politique monétaire sur la participation des entreprises au marché de l’exportation. Nous élaborons à cette fin un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays dans lequel 1) des entreprises hétérogènes prennent des décisions prospectives quant à leur participation au marché de l’exportation et 2) les ajustements des prix sont échelonnés entre les entreprises et dans le temps. -
Producer Heterogeneity, Value-Added, and International Trade
Les nouveaux modèles types de commerce extérieur représentent l’hétérogénéité des producteurs sur le plan de la productivité totale des facteurs. Dans cet article, nous adaptons le modèle de commerce international d’Eaton et Kortum (2002) pour prendre en compte les biens intermédiaires échangeables et l’hétérogénéité des producteurs dans la productivité à valeur ajoutée. -
Endogenous Trade Participation with Incomplete Exchange Rate Pass-Through
L’auteure examine si un modèle où la décision des entreprises d’exporter est endogène, dans un cadre où celles-ci révisent leurs prix à des moments différents, permet de mieux expliquer le cycle économique international, la dynamique des flux commerciaux et la transmission incomplète des variations du taux de change aux prix. -
Inventories, Markups and Real Rigidities in Sticky Price Models of the Canadian Economy
Dans les récents modèles macroéconomiques des nouveaux économistes keynésiens, la rigidité des coûts nominaux – plutôt que celle des prix nominaux – s'avère la source principale de la persistance observée des variations de la production et de l'inflation. Kryvtsov et Midrigan (2010a et b) testent la validité de cette conclusion en confrontant les prédictions d'une théorie fondée sur l'existence de rigidités nominales et de biens stockables avec le comportement effectif des stocks aux États-Unis. -
Inventories and Real Rigidities in New Keynesian Business Cycle Models
Kryvtsov et Midrigan (2008) ont étudié le comportement des stocks dans une économie où il est coûteux de modifier les prix, où la passation de commandes est assortie de coûts fixes et où les entreprises peuvent rater des ventes. Cette fois, les auteurs transposent leur analyse dans un modèle plus évolué capable de rendre compte au plus près de la dynamique du cycle de l'économie américaine.