Les modifications de l'appétit des investisseurs pour le risque ont été invoquées pour expliquer toute une gamme de phénomènes observés sur les marchés d'actifs.
Les changements de la perception du risque ont servi à expliquer dans divers contextes l'évolution à court terme des marchés financiers, les phénomènes d'amplification des fluctuations sur ces marchés ainsi que les périodes d'« exubérance irrationnelle ».
Les auteurs présentent un modèle économique à changement de régime qui permet de reproduire les énigmes relatives à l'aversion pour le risque et au facteur d'actualisation stochastique mises en évidence par Jackwerth (2000).
Les travaux fondés sur l'emploi de données de basse fréquence montrent que les chocs macroéconomiques contribuent peu aux covariations des marchés boursiers internationaux.
Partant du modèle de forme réduite de Jarrow et Turnbull (1995), les auteurs représentent l'évolution de la structure par terme des taux d'intérêt aux États-Unis selon la catégorie de notation et le secteur d'activité.
Pour la période allant de 1982 à 2002, les auteurs appliquent à six banques canadiennes inscrites en bourse le modèle d'évaluation des actifs proposé par Rabinovitch (1989).
Abordant la question sous un angle nouveau, les auteurs émettent l'idée que l'incidence de l'intercotation sur la valeur des actions d'une entreprise pourrait être liée à la capacité de celle-ci d'accroître le volume des transactions sur ses titres aux États-Unis.
Les fiducies de revenu sont des instruments de placement qui versent les gains produits par un portefeuille d'actifs d'exploitation, et ce, en réduisant l'incidence de l'impôt des sociétés. La capitalisation boursière de ces fiducies s'est accrue rapidement au cours des deux dernières années, atteignant 45 milliards de dollars à la fin de 2002.