L'auteur examine le rôle des mécanismes de gouvernance comme moyen de réduire la fragilité financière. Premièrement, il élabore un modèle théorique simple d'équilibre général dans lequel un problème de délégation issu d'un conflit d'intérêts entre l'emprunteur et le prêteur crée de l'instabilité.
Les institutions de microfinance prêtent aujourd'hui des fonds à plus de 10 millions de ménages pauvres dans les pays en développement et les pays développés. Leur succès est en grande partie attribué au fait qu'elles recourent à une forme originale de prêt collectif.
On estime en général les courbes de Phillips sans remettre en question leur linéarité et la stabilité de leurs paramètres. Toutefois, les modèles linéaires de l'inflation ont récemment été critiqués pour l'imprécision de leurs prévisions.
Les auteurs évaluent si un assortiment de règles simples pourrait aider la Banque du Canada à mettre en oeuvre plus efficacement sa politique monétaire, axée sur la poursuite d'une cible d'inflation. Ils se concentrent sur la corrélation entre les écarts de l'inflation par rapport à sa cible et les écarts retardés des taux directeurs recommandés (c'est-à-dire obtenus à partir des règles) par rapport aux taux pratiqués.
Les auteurs étudient le lien entre la consommation et les composantes de la richesse au Canada. Pour ce faire, ils emploient un modèle vectoriel à correction d'erreurs en identifiant les chocs permanents et transitoires au moyen des restrictions de cointégration proposées par King, Plosser, Stock et Watson (1991) ainsi que par Gonzalo et Granger (1995).
Le gouverneur de la Banque du Canada, M. David Dodge, a déclaré aujourd'hui que des progrès substantiels avaient été accomplis pour raffermir la confiance des investisseurs et des consommateurs à la lumière des chocs économiques et des scandales financiers et comptables survenus dernièrement.
Je suis heureux d'être de retour à Vancouver et de pouvoir renouer avec les membres de la Chambre de commerce. Je me propose aujourd'hui de vous exposer le point de vue de la Banque du Canada sur l'évolution de l'économie canadienne et de l'inflation, ainsi que sur les mesures qu'elle prend à cet égard. Mais, pour pouvoir comprendre la conjoncture actuelle, il faut d'abord examiner certains des événements extraordinaires survenus depuis un an environ et les répercussions qu'ils ont eues sur l'activité économique.
La dépendance de notre pays à l'égard du commerce extérieur a fait de nous des internationalistes actifs, et ce, depuis des décennies. J'aimerais rappeler que Louis Rasminsky, qui allait devenir gouverneur de la Banque du Canada, était au nombre des représentants canadiens à la conférence de Bretton Woods, d'où sont issus le Fonds monétaire international et la Banque mondiale.
Les auteurs analysent l'incidence des mouvements du taux de change sur les prix dans le cadre d'un modèle structurel de petite économie ouverte qui intègre trois types de rigidité nominale (des salaires, des prix des biens produits au pays et des prix des importations) ainsi que huit chocs structurels. Estimé à l'aide de données trimestrielles se rapportant au Canada et aux États-Unis, le modèle fait ressortir une relation dynamique remarquablement semblable entre le taux de change nominal et les prix intérieurs dans leur profil de réaction aux divers chocs : le premier surréagit systématiquement à court terme et les seconds s'ajustent lentement aux fluctuations du taux de change nominal.