Et si une banque centrale émettait une monnaie numérique? Nous examinons les raisons qui pourraient motiver une telle démarche et quelles en seraient les incidences.
Les exigences en matière de liquidité prudentielle sont une mesure de réglementation relativement récente sur la scène internationale. Elles ont été introduites dans le cadre de l’accord de Bâle III sous forme de ratios de liquidité à court terme et à long terme. Dans le présent document, j’explique d’abord en quoi la réglementation de la liquidité bancaire se justifie.
Dans cette étude, les auteurs constatent que les obligations de référence du gouvernement du Canada sont généralement moins liquides dans le mois qui suit une forte hausse des émissions de titres de dette publique. Le résultat, qui est statistiquement et économiquement significatif, et plus probant à long terme qu’à court terme, se confirme lorsqu’on neutralise l’effet d’autres facteurs macroéconomiques.
Une chaîne de blocs est un grand registre numérique qui suit l’évolution des opérations faites par les auteurs de transactions sans devoir faire appel à un tiers chargé de mettre à jour et à exécution les changements consignés. La mise à jour du registre est faite directement par les utilisateurs de la chaîne de blocs et est habituellement régie par un protocole, la preuve de travail.
Les études récentes donnent à penser que l’assouplissement quantitatif pourrait influer sur les prix d’un vaste éventail d’actifs par la voie du rééquilibrage des portefeuilles. De nouvelles données sur les titres détenus par divers fonds communs de placement aux États-Unis nous permettent d’établir qu’il y a eu un rééquilibrage des portefeuilles tant au sein des fonds qu’entre eux.
Les changements apportés aux politiques de financement du logement visant les prêts hypothécaires assurés ont mené à l’expansion des prêts non assurés. Cette croissance robuste a augmenté le volume de créances hypothécaires susceptibles d’être transformées en titres du secteur privé adossés à des créances hypothécaires résidentielles (TACHR).
Jusqu’à tout récemment, peu d’efforts étaient consacrés à l’évaluation systématique des différents types de défauts souverains ainsi qu’au calcul de la valeur nominale globale des engagements qu’ils représentent. Afin de remédier à cette lacune, le Groupe chargé de la notation du crédit de la Banque du Canada a développé une base de données exhaustive de défauts souverains, qui se trouve sur le site Internet de la Banque et qui sera dorénavant mise à jour en partenariat avec la Banque d’Angleterre.
Le présent document propose une méthode d’estimation de la distribution conjointe de deux variables ou plus lorsque seules leur distribution marginale et la distribution de leur agrégat sont observées. L’identification non paramétrique se fait par la modélisation de la dépendance au moyen d’une structure de facteurs communs latents.
Une comparaison des résultats de notre enquête-omnibus de 2017 sur le bitcoin (menée du 12 au 15 décembre 2017) avec ceux de l’année précédente révèle un accroissement du pourcentage de répondants disant avoir entendu parler du bitcoin (85 % en 2017 comparativement à 64 % en 2016) et en détenir (5,0 % en 2017 contre 2,9 % en 2016). Les résultats révèlent en outre que les acheteurs de bitcoins utilisent pour la plupart cette cryptomonnaie comme instrument de placement et non pas comme mode de paiement pour acquérir des biens et des services.
Les fonds communs de placement font appel à maints outils pour gérer le risque de rachats massifs. Les résultats de nos recherches donnent toutefois à penser que les fonds d’obligations de sociétés canadiennes peuvent s’avérer vulnérables à ces rachats, surtout lorsque la volatilité boursière est élevée et que les fonds sont peu liquides.