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22 août 2003

La mesure des attentes de taux d'intérêt au Canada

Les attentes des marchés financiers quant à l'évolution future du taux cible du financement à un jour constituent une importante source d'information pour la Banque du Canada. C'est par l'entremise des marchés financiers que les modifications au taux directeur se transmettent aux autres variables financières, telles que les taux d'intérêt à long terme, le taux de change et les autres prix d'actifs. Une appréciation juste des attentes des marchés peut par conséquent aider les autorités monétaires à évaluer les répercussions possibles des mesures envisagées. Johnson examine l'hypothèse relative aux attentes, selon laquelle il est possible de mesurer les attentes concernant les niveaux futurs du taux cible du financement à un jour en s'appuyant sur les rendements courants du marché monétaire. Bien que l'on puisse déterminer les attentes à partir du rendement courant de n'importe quel titre à revenu fixe à court terme, certains de ces actifs se sont révélés des indicateurs plus fiables que d'autres. La mise en oeuvre d'un régime de dates d'annonce préétablies a coïncidé avec l'accroissement du pouvoir de prévision de ces actifs à court terme. Par suite de cette amélioration, un modèle relativement simple de la courbe de rendement peut maintenant fournir une mesure exacte des attentes des marchés financiers.
21 août 2003

Le point sur la « dollarisation » du Canada

Les auteurs décrivent une enquête spéciale sur les pratiques des entreprises canadiennes en matière de paiement et de présentation de l'information financière qui a été menée par les bureaux régionaux de la Banque du Canada afin de déterminer si le dollar américain a commencé à supplanter le dollar canadien comme unité de compte. La Banque a demandé à un éventail représentatif d'entreprises en quelles monnaies : i) elles indiquent leurs prix de vente à leurs clients canadiens; ii) elles les indiquent à leurs clients étrangers; iii) elles établissent leurs états financiers; iv) elles fixent les salaires. Les résultats présentés actualisent certains de ceux exposés dans un article de Murray et Powell paru antérieurement dans la Revue de la Banque du Canada. Les données indiquent qu'en dépit de la prédominance du billet vert dans le commerce mondial et de son rôle d'étalon de valeur international, l'utilisation du dollar américain au Canada est très limitée. La vaste majorité des sociétés canadiennes établissent leurs prix et leurs états financiers en dollars canadiens, et très peu de Canadiens touchent un salaire versé dans une monnaie étrangère. Le dollar canadien demeure nettement privilégié pour l'établissement de la plupart des prix et des états financiers au Canada et la « dollarisation » reste un phénomène marginal.

Modélisation et prévision du taux de change réel effectif américain

Document de travail du personnel 2003-3 René Lalonde, Patrick Sabourin
Cette étude présente un modèle simple de prévision du taux de change réel effectif américain. Parmi un grand nombre de modèles à correction d'erreurs, nous avons choisi celui dont la qualité des prévisions hors échantillon, réalisées sur la période 1992T3-2002T1, était la meilleure.
21 décembre 2002

Les régimes de change dans les économies émergentes

Les graves crises financières qui se sont succédé dans le monde dans les années 1990, conjuguées au récent lancement de l'euro, ont ravivé l'intérêt pour la question du choix du régime de change. Celle-ci revêt une acuité particulière dans le cas des pays à marché émergent — les autres pays étant perçus comme n'ayant d'autre choix que de conserver le régime en place ou comme étant très peu susceptibles d'y apporter des modifications. L'article analyse l'évolution des régimes de change dans les marchés émergents au cours de la dernière décennie et compare les forces et les faiblesses des divers systèmes possibles. Ceux-ci comprennent les régimes intermédiaires, comme les parités fixes mais ajustables qui ont été populaires pendant la plus grande partie de l'après-guerre, et les régimes de change situés aux deux pôles de l'éventail : taux de change fixé de façon définitive et flottement libre. Deux formules proposées récemment sont également étudiées : le flottement dirigé « bonifié » (en anglais, Managed Floating Plus) et l'arrimage à un panier de devises avec marges de fluctuation et parité mobile. Les deux formules tentent de combiner les avantages des régimes de changes flottants et fixes, mais la plus prometteuse paraît être le flottement dirigé bonifié.
21 novembre 2002

Le Canada est-il « dollarisé »?

La forte dépréciation du dollar canadien et le lancement réussi de l'euro ont déclenché un vif débat au Canada sur les avantages possibles de l'adoption du dollar américain comme monnaie officielle. Certains observateurs soutiennent que ce débat est vain, puisque notre économie serait déjà fortement « dollarisée ». Selon eux, les entreprises et les ménages canadiens préfèrent souvent utiliser le dollar américain plutôt que leur propre dollar pour les fonctions de monnaie courantes. Toutefois, très peu d'éléments de preuve ont été avancés à l'appui de ces affirmations. Au terme d'un examen des données disponibles, les auteurs tirent provisoirement certaines conclusions concernant le degré réel de dollarisation du Canada. Les faits passés en revue donnent à penser que les propos pessimistes au sujet de la disparition imminente du dollar canadien sont largement dénués de fondement. Le dollar canadien continue d'être la principale monnaie utilisée comme unité de compte, moyen d'échange et réserve de valeur au pays. Rien ne permet de croire non plus qu'il pourrait être supplanté à ce titre par le dollar américain dans un avenir prévisible. En effet, à bien des égards, l'économie canadienne est moins dollarisée actuellement qu'il y a 20 ans.
19 novembre 2002

Parité des pouvoirs d'achat : définition, mesure et interprétation

Les auteurs étudient le concept de la parité des pouvoirs d'achat (PPA) et ses implications pour la détermination de la valeur d'équilibre du taux de change du dollar canadien. La PPA a deux applications, d'abord en tant que théorie de la détermination du taux de change et ensuite comme outil de comparaison des niveaux de vie entre pays. Dans l'optique de la détermination du taux de change, la théorie de la parité des pouvoirs d'achat est surtout utile en ce qu'elle nous rappelle que la politique monétaire n'influe pas à long terme sur le taux de change réel, puisque celui-ci peut s'écarter de façon persistante de sa valeur fondée sur la PPA en réaction aux chocs réels. Pour comparer les niveaux de vie entre pays, on calcule les taux de change assurant la parité des pouvoirs d'achat en comparant les prix de paniers nationaux de consommation. Les taux ainsi établis servent à convertir le revenu par habitant dans divers pays en une monnaie commune. Ils sont utiles parce qu'ils permettent de compenser l'effet des différences entre les niveaux de prix nationaux et d'obtenir des mesures comparables du pouvoir d'achat, mais ils ne constituent pas une mesure fiable de la valeur d'équilibre du taux de change. Les auteurs concluent que l'écart actuel entre la valeur effective du dollar canadien et sa valeur selon la PPA ne signifie pas que celui-ci est sous-évalué; cet écart reflète plutôt l'incidence de facteurs réels persistants, en particulier la baisse des cours des produits de base.

The Impact of Common Currencies on Financial Markets: A Literature Review and Evidence from the Euro Area

Document de travail du personnel 2002-35 Liliane Karlinger
L'auteure examine la littérature théorique et empirique consacrée à l'incidence des monnaies communes sur les marchés financiers et dresse le bilan des trois premières années de l'Union économique et monétaire (UEM) européenne.

Nominal Rigidity, Desired Markup Variations, and Real Exchange Rate Persistence

Document de travail du personnel 2002-26 Hafedh Bouakez
Dans cette étude, l'auteur développe et estime un modèle d'équilibre général à prix rigides, qui explique la persistance du taux de change réel.
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