Document de travail du personnel 2004-41Nooman Rebei
L'auteur se penche sur les conséquences macroéconomiques de modifications discrétionnaires apportées aux instruments de la politique budgétaire dans le contexte canadien.
Les modèles basés sur l'apprentissage social dans les décisions d'investissement expliquent de manière intéressante les changements brusques observés dans le comportement des investisseurs.
Depuis l'automne 1997, les bureaux régionaux de la Banque du Canada, situés à Halifax, Montréal, Toronto, Calgary et Vancouver, mènent chaque trimestre des consultations auprès d'entreprises d'un bout à l'autre du pays.
Les auteurs cherchent à établir le degré de covariation à court et à long terme dans les chiffres sectoriels de la production au Canada. Leur cadre d'analyse s'appuie sur un modèle vectoriel à correction d'erreurs assorti de contraintes de codépendance des cycles, qu'ils estiment et testent au moyen de la méthode du maximum de vraisemblance à information complète.
Des travaux empiriques récents portent à croire que les dépenses publiques ont un effet d'entraînement sur la consommation privée. Ce résultat contredit la théorie macroéconomique, selon laquelle l'effet de richesse négatif engendré par une hausse des dépenses publiques devrait faire baisser la consommation.
Alors que les modèles structurels traditionnels ne permettent pas de déterminer si les fluctuations d'une variable sont le résultat d'une modification des anticipations ou d'une réponse retardée à une planification antérieure, les modèles à coûts d'ajustement polynomiaux (connus sous le nom de modèles PAC) éliminent cette ambiguïté en décomposant de façon explicite le comportement dynamique d'une variable en mouvements induits par des changements des anticipations et en réactions retardées en raison des coûts d'ajustement.
Les auteurs étudient l'incidence macroéconomique d'un essor des dépenses militaires à l'aide d'un modèle de la nouvelle synthèse néoclassique qui allie des rigidités nominales à une situation de concurrence monopolistique sur les marchés des biens et du travail. Ils constatent que les prévisions de ce modèle concernant le sens, le moment et l'ampleur de la réaction du nombre d'heures travaillées, du salaire réel disponible et de la production à une poussée des dépenses militaires sont conformes à la réalité.
Les auteurs utilisent un modèle dynamique d'équilibre général pour étudier le rôle que jouent les frictions financières comme mécanisme de transmission de la politique monétaire canadienne. Ils évaluent aussi les effets réels de chocs exogènes de crédit.
L'auteur évalue la capacité de différents estimateurs à mesurer l'écart de production dans le cadre d'une économie modélisée. Il utilise un petit modèle estimé de l'économie canadienne afin de générer des données artificielles sur la production et l'inflation.