L’évolution des prix des matières premières produites au Canada revêt une grande importance pour la tenue de l’économie canadienne et la conduite de la politique monétaire.
La qualité des prévisions issues des modèles factoriels a été largement documentée dans la littérature. À la différence des nombreuses recherches qui ont été menées sur un ensemble de variables très limité (généralement le PIB et l'inflation), la présente étude évalue la qualité des prévisions à des niveaux désagrégés, le but étant d'expliquer pourquoi un modèle factoriel a un pouvoir prédictif plus grand qu'un modèle autorégressif simple.
Afin de compléter les outils dont elle dispose pour analyser et prévoir l'évolution de l'économie mondiale, la Banque du Canada a conçu récemment avec le Fonds monétaire international un nouveau modèle de projection mondial.
Plusieurs études tendent à montrer que la poursuite d'une cible axée sur le niveau des prix apporte un gain en bien-être par rapport à un régime de ciblage de l'inflation. Sur le plan pratique, ce résultat soulève une question importante mais encore sans réponse : en fonction de quel indice des prix devrait-on définir cette cible?
Les auteurs étudient les plus récentes données disponibles sur le rythme de redistribution du travail entre les secteurs et entre les entreprises d'un même secteur. Ils analysent les déterminants des flux de main-d'oeuvre et leur relation avec la progression de la productivité.
Les rigidités réelles sont une caractéristique importante des modèles modernes à prix rigides et présentent un intérêt certain pour la conduite de la politique monétaire en raison de leur incidence sur le bien-être, mais elles ne peuvent être identifiées structurellement à partir de séries chronologiques.
Le modèle d'équilibre général dynamique et stochastique (EGDS) généralement employé dans l'analyse de la politique monétaire est conçu de manière à rendre compte des fluctuations économiques dans une logique d'optimisation. Il est courant de log-linéariser le modèle et d'en exprimer les variables en écart par rapport à la situation d'équilibre.
Il semble que la borne limitant à zéro les taux d'intérêt nominaux revête une importance réelle, contrairement à ce que prévoient les modèles quantitatifs d'équilibre général dynamiques et stochastiques (EGDS). Alors que les événements récents sur la scène économique sont venus souligner la pertinence de cette borne pour la politique monétaire, les modèles quantitatifs indiquent plutôt que la borne du zéro ne constitue pas une contrainte pour la conduite d'une politique monétaire optimale.
À l'aide de techniques bayésiennes, les auteurs estiment le modèle d'une petite économie ouverte au sein de laquelle le pouvoir d'emprunt des consommateurs est limité par la valeur de leur patrimoine immobilier. L'étude vise à quantifier le rôle joué par les emprunts des ménages adossés à des actifs réels dans le cycle économique au Canada.