Le sous-gouverneur Paul Beaudry explique à des étudiants de l’Université Laval pourquoi la Banque du Canada tient compte des vulnérabilités financières, comme l’endettement des ménages, lorsqu’elle fixe les taux d’intérêt.
La plupart des modèles de prévisions macroéconomiques ne tiennent pas compte du risque de crise, soit le risque d’une baisse marquée et soudaine du produit intérieur brut (PIB). Pourtant, les décideurs se préoccupent de ce type de risque extrême étant donné les coûts socioéconomiques substantiels qui en découleraient.
Ce travail de recherche présente un modèle dans lequel l’économie est directement influencée par le niveau de pessimisme ou d’optimisme des acteurs économiques en ce qui concerne l’avenir. Ces acteurs peuvent avoir des anticipations différentes et les revoir au fur et à mesure que de nouvelles données économiques deviennent disponibles.
Nous montrons comment les données de marché peuvent renseigner sur les relations entre la politique monétaire et la politique budgétaire. Les contrats à terme sur les fonds fédéraux sont des contrats privés qui reflètent les attentes des investisseurs en matière de politique monétaire.
L’argent comptant offre un haut niveau de confidentialité à ceux qui l’utilisent pour effectuer des paiements. Cependant, son usage est en déclin, car les gens se servent de plus en plus de leurs cartes de débit, de leurs cartes de crédit et d’autres moyens pour régler leurs achats.
Les marchés du travail au Canada et dans le monde évoluent rapidement au rythme de l’économie numérique. Les données traditionnelles s’adaptent graduellement, mais ne permettent pas encore d’avoir de l’information à jour sur cette évolution.
Le gouverneur Poloz explique que la politique monétaire est un outil puissant pour favoriser la prospérité économique, mais qu’elle a des limites importantes.