Vous êtes-vous déjà demandé comment votre salaire est déterminé? Le salaire est une question importante pour bien des gens. La Banque du Canada s’y intéresse aussi de près.
La première sous-gouverneure, Carolyn A. Wilkins, traite des évolutions du marché canadien du travail et des facteurs susceptibles d’expliquer la croissance plus lente qu’attendu des salaires.
En me basant sur des données empiriques, je propose un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux volets qui permet d’analyser comment la composition de la dette des sociétés (financement bancaire et financement obligataire) joue dans la transmission des chocs économiques.
Dans la présente étude, nous montrons tout d’abord que les entreprises ont un comportement d’épargne contracyclique, qui varie de façon non monotone avec leur taille. Nous élaborons ensuite un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique intégrant des entreprises hétérogènes pour expliquer cette tendance et en étudier l’incidence sur les cycles économiques.
La Banque du Canada recourt abondamment aux données mensuelles sur le produit intérieur brut (PIB) réel par branche d’activité afin d’asseoir sa surveillance de l’activité économique et d’en faire usage dans ses outils de prévision pour la période courante. Cela en fait l’une des plus importantes séries chronologiques de haute fréquence pour effectuer des prévisions dans l’immédiat concernant l’économie canadienne.
Pour décrire le cycle financier au Canada, j’emploie deux méthodes utilisant des filtres à fréquences multiples afin d’extraire les fluctuations des variables sous-jacentes par rapport à leur tendance de long terme : un indice composite à pondérations dynamiques et un modèle à tendance stochastique.
Comme la Banque du Canada a commencé à procéder à des relèvements du taux directeur pour réduire la détente monétaire en place, il importera de surveiller la transmission de ces changements de la politique monétaire. Les sous-composantes de la consommation et du logement risquent de réagir différemment à un resserrement de la politique monétaire, tant pour ce qui est des effets globaux que du moment où ces réactions se manifesteront.
Dans cette étude, nous rendons compte d’une forte asymétrie dans l’évolution des attentes à l’égard du taux des fonds fédéraux, asymétrie que nous faisons correspondre à des mesures de l’incertitude concernant la politique monétaire. Nous montrons que les périodes de resserrement monétaire sont liées à une incertitude « négative » (taux directeur supérieur aux attentes) et celles d’assouplissement monétaire, à une incertitude « positive » (taux directeur inférieur aux attentes).
Dans cette étude, nous proposons un moyen simple, qui ne recourt à aucun modèle, de mesurer la sélection des prix et sa contribution à la dynamique de l’inflation. La mesure proposée est fondée sur les covariations observées entre l’inflation et le niveau moyen à partir duquel les prix s’ajustent.
Dans cette étude, nous examinons les effets des chocs de politique monétaire sur la participation des entreprises au marché de l’exportation. Nous élaborons à cette fin un modèle d’équilibre général dynamique et stochastique à deux pays dans lequel 1) des entreprises hétérogènes prennent des décisions prospectives quant à leur participation au marché de l’exportation et 2) les ajustements des prix sont échelonnés entre les entreprises et dans le temps.