E2 - Macroéconomie : consommation, épargne, production, emploi et investissement
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11 mai 2017
Comment expliquer l’atonie de l’investissement des entreprises à l’échelle mondiale? Éléments de réponse tirés des économies avancées
Plusieurs facteurs qui influencent les investissements des entreprises peuvent offrir une explication à l’atonie de l’investissement observée dans les économies avancées depuis la crise financière mondiale, et plus particulièrement depuis 2014. La lenteur du rythme de croissance de la demande globale ne peut rendre entièrement compte de la faiblesse récente des dépenses d’investissement, qui apparaît essentiellement liée à l’effondrement des prix internationaux des matières premières et à la montée de l’incertitude économique. À terme, le taux de progression des investissements des entreprises demeurera vraisemblablement inférieur à ce qu’il était avant la crise, pour une bonne part à cause de facteurs structurels comme le vieillissement démographique. -
Downward Nominal Wage Rigidity Meets the Zero Lower Bound
Nous intégrons la rigidité à la baisse des salaires nominaux à un modèle de type nouveau Keynésien standard à prix et salaires rigides dans lequel la borne du zéro des taux d’intérêt constitue parfois une contrainte. Nous constatons que la rigidité des salaires non seulement réduit la fréquence des épisodes où les taux d’intérêt nominaux atteignent la borne du zéro, mais atténue la gravité des récessions concomitantes. -
Constrained Efficiency with Adverse Selection and Directed Search
Une allocation efficace opérée sous contrainte est caractérisée dans un modèle de sélection adverse et de prospection ciblée (Guerrieri, Shimer et Wright, 2010). Cette allocation est définie comme une allocation maximisant le bien-être (l’utilité espérée de tous les agents) en présence de frictions. -
April 2017 Annual Reassessment of Potential Output Growth in Canada
La présente note résume la réévaluation de la croissance de la production potentielle à laquelle procède annuellement la Banque du Canada et dont les résultats sont publiés dans le Rapport sur la politique monétaire d’avril 2017. Le taux de croissance de la production potentielle devrait passer de 1,3 % en 2017 à 1,6 % d’ici 2020. -
A Canada-US Comparison of Labour Market Conditions
Dans cette note, nous faisons une brève comparaison de l’évolution récente des marchés du travail au Canada et aux États-Unis. Notre analyse indique qu’il reste encore des ressources inutilisées sur le marché du travail canadien, alors que le marché du travail américain est proche du plein emploi. -
Assessing Global Potential Output Growth
Dans la présente note, nous présentons nos estimations de la croissance de la production potentielle pour l’économie mondiale jusqu’en 2019. Bien que ces estimations soient entourées d’une incertitude considérable, globalement, nous prévoyons une légère augmentation du taux de croissance de la production potentielle à l’échelle mondiale, qui passerait de 3,1 % en 2016 à 3,4 % en 2019. -
Can the Common-Factor Hypothesis Explain the Observed Housing Wealth Effect?
L’hypothèse du facteur commun offre une piste pour comprendre l’effet de richesse immobilière. Selon cette hypothèse, l’appréciation du prix des logements est corrélée à l’évolution de la consommation tant que les variables d’approximation du facteur commun à la demande de logements et à la demande hors logements sont mesurées de manière imprécise et que l’offre de logement n’est pas parfaitement élastique. -
Capital Flows to Developing Countries: Is There an Allocation Puzzle?
Les flux entrants d’investissements directs étrangers (IDE) présentent une relation positive avec la croissance dans l’ensemble des pays en développement – tout comme l’excédent de l’épargne sur les investissements. Pour expliquer cette énigme bien connue, je m’intéresse au rôle joué par l’accès limité au crédit à la consommation dans les pays en développement ainsi qu’aux effets d’équilibre général. -
Firm-Specific Shocks and Aggregate Fluctuations
Pour comprendre ce qui entraîne les fluctuations agrégées, de nombreux modèles macroéconomiques se tournent vers les chocs agrégées sans tenir compte de la contribution des chocs propres à l’entreprise. De récentes recherches menées par d’autres pays développés ont, toutefois, permis de constater que les fluctuations agrégées sont en partie attribuables aux chocs encaissés par les grandes entreprises.