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16 mai 2000

L'évolution récente des agrégats monétaires et son incidence

La monnaie au sens étroit ou monnaie de transaction Les agrégats monétaires au sens étroit ont progressé à un rythme plus rapide en 1999 parallèlement à l'expansion de l'activité économique et à la stabilisation des taux d'intérêt. La croissance des agrégats au sens étroit s'est vivement accélérée ces derniers mois, ce qui laisse présager un essor vigoureux du PIB réel au cours des trimestres à venir. En outre, des signes d'une montée possible de l'inflation commencent à poindre. À long terme, la progression de la monnaie au sens étroit devra décélérer si l'on veut que le taux d'inflation demeure à l'intérieur de la fourchette de 1 à 3 % visée par la Banque. Le taux de croissance de M1 a également commencé à converger vers celui des autres agrégats monétaires au sens étroit, M1+ et M1++, en 1999; l'incidence des facteurs particuliers qui ont influencé le taux de croissance de M1 semble donc s'être atténuée. La monnaie au sens large, réserve de valeur Comme l'épargne des ménages représente une consommation différée, la monnaie au sens large nous renseigne sur l'évolution future de la dépense et, par conséquent, de l'inflation. En 1999, l'agrégat M2++, qui est une mesure très large de la monnaie, s'est accru à peu près au même rythme qu'en 1998. Son comportement s'accorde avec le maintien du taux d'inflation à l'intérieur de la fourchette cible de maîtrise de l'inflation au cours des quelque deux prochaines années.
15 mai 2000

Crédibilité et politique monétaire

Une politique monétaire hautement crédible réduit le degré d'incertitude entourant les objectifs de cette politique. Quand la politique mise en oeuvre par la banque centrale jouit d'une grande crédibilité, les anticipations du public sont arrimées à une cible. Si ce dernier s'attend à ce que la banque centrale intervienne pour ramener l'inflation vers la cible, les anticipations ne réagiront pas tellement aux fluctuations du taux d'augmentation des prix. De plus, les variations qu'enregistrent l'inflation, les taux d'intérêt, la production et l'emploi devraient être moins prononcées que dans le cas inverse. L'adoption d'un objectif de maîtrise de l'inflation dans plusieurs pays a amené les banques centrales à prendre un certain nombre de mesures dans le but d'accroître la crédibilité de la politique monétaire. Parmi celles que la Banque du Canada a mises en oeuvre figurent : * la publication du Rapport sur la politique monétaire en mai et en novembre ainsi que d'une mise à jour de l'analyse qui y est présentée en février et en août; * la mise en place d'un programme de communication d'un bout à l'autre du pays; * l'utilisation du taux du financement à un jour à titre d'objectif opérationnel à court terme; * la publication d'un communiqué chaque fois que la Banque modifie ses taux directeurs. Les auteurs de la plupart des études réalisées sur la crédibilité de la politique monétaire canadienne concluent que le maintien de l'inflation à l'intérieur de la fourchette cible a contribué à renforcer la crédibilité de la politique monétaire. Selon les enquêtes effectuées, l'inflation attendue, qui était d'environ 5 % en 1990, serait passée en 1999 aux alentours de 2 % (Graphique 1, page 17). Toujours d'après ces mêmes enquêtes, sur l'ensemble de la période où la Banque a visé une fourchette de maîtrise de l'inflation, les taux d'inflation attendus se seraient maintenus à l'intérieur de cette fourchette. L'inflation attendue réagit également très peu à l'évolution de l'IPC global, ce qui porte à croire que les cibles ont contribué à arrimer les anticipations d'inflation au taux visé et donc à promouvoir la crédibilité de la politique monétaire (Graphique 2, page 18). Les auteurs d'une étude en particulier montrent que la durée des conventions collectives au Canada s'est allongée et que la proportion des accords salariaux qui contiennent une clause d'indemnité de vie chère a reculé de façon constante; selon eux, cette évolution reflète la plus grande crédibilité de la politique monétaire canadienne (Tableau 1, page 18). L'accroissement de la proportion des prêts hypothécaires à cinq ans par rapport à celle observée au milieu des années 1980 et le fait qu'un plus grand nombre d'institutions financières offrent des prêts hypothécaires à sept et à dix ans incitent également à croire que les cibles ont gagné en crédibilité.

Probing Potential Output: Monetary Policy, Credibility, and Optimal Learning under Uncertainty

Document de travail du personnel 2000-10 James Yetman
L'incertitude qui entoure le niveau de la production potentielle entrave l'efficacité de la politique monétaire car elle rend plus difficile la détermination du degré de resserrement nécessaire à la réalisation de la cible d'inflation visée.

Modelling Risk Premiums in Equity and Foreign Exchange Markets

Document de travail du personnel 2000-9 René Garcia, Maral Kichian
On attribue généralement la prévisibilité observée des excédents de rendement sur les marchés des actions et des changes à la présence de primes de risque variables sur ces marchés. Ainsi il s'est avéré possible d'expliquer les excédents de rendement sur les portefeuilles d'actions au moyen de diverses variables financières et économiques.

Testing the Pricing-to-Market Hypothesis: Case of the Transportation Equipment Industry

Document de travail du personnel 2000-8 Lynda Khalaf, Maral Kichian
Selon la théorie voulant que les prix soient adaptés au marché (pricing-to-market theory), les entreprises monopolistiques ajusteraient les marges de profits applicables à leurs différents marchés d'exportation en réaction aux chocs de taux de change. Ces ajustements auraient ainsi pour effet de limiter les variations du prix des exportations.

Non-Parametric and Neural Network Models of Inflation Changes

Document de travail du personnel 2000-7 Greg Tkacz
Les travaux antérieurs ont montré que les écarts de taux de rendement fournissent une information utile sur l'évolution future de l'inflation. Ces travaux étaient toutefois fondés pour la plupart sur des modèles linéaires et faisaient fi de la non-linéarité possible de la relation entre les taux d'intérêt et l'inflation.

Some Explorations, Using Canadian Data, of the S-Variable in Akerlof, Dickens, and Perry (1996)

Document de travail du personnel 2000-6 Seamus Hogan, Lise Pichette
Selon plusieurs auteurs, les économies seraient aux prises avec un arbitrage entre l'inflation et le chômage à long terme en raison de la rigidité à la baisse des salaires nominaux. La nature de la courbe de Phillips à court terme s'en trouverait alors modifiée en période de faible hausse des salaires.

International Financial Crises and Flexible Exchange Rates: Some Policy Lessons from Canada

Rapport technique n° 88 John Murray, Mark Zelmer, Zahir Antia
Les auteurs étudient le comportement qu'a affiché le cours du dollar canadien de 1997 à 1999 afin d'y déceler des signes de volatilité excessive ou de forte surréaction. Ils se servent d'un petit modèle économétrique, fondé sur les déterminants fondamentaux du taux de change sur le marché, pour tenter d'établir le degré de sous-évaluation ou de surévaluation systématique de la monnaie canadienne.

Estimating the Fractional Order of Integration of Interest Rates Using a Wavelet OLS Estimator

Document de travail du personnel 2000-5 Greg Tkacz
Le débat entourant l'ordre d'intégration des taux d'intérêt est depuis longtemps centré sur l'opposition I(1)-I(0). Dans cette étude, l'auteur a recours à l'estimateur des moindres carrés ordinaires à ondelettes de Jensen (1999) pour estimer le paramètre d'intégration fractionnaire de divers taux d'intérêt canadiens et américains sur la période allant de 1948 à 1999.

Quelques résultats empiriques relatifs à l'évolution du taux de change Canada/États-Unis

Document de travail du personnel 2000-4 Ramdane Djoudad, David Tessier
L'objectif des auteurs est ici de voir dans quelle mesure des facteurs autres que les prix des produits de base et de l'énergie ont contribué à la dépréciation du dollar canadien depuis le début des années 1970. Les variables prises en compte à cette fin incluent entre autres les conditions budgétaires et la productivité.
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